1 – Pour un plan d’urgence en Haute-Garonne
Ce plan d’urgence demandé depuis un petit moment par l’intersyndicale et porté lors de nos revendications pendant le mouvement contre la réforme du choc des savoirs ne se gagnera que si nous l’arrachons. Loin de nous faire des cadeaux, les gouvernements successifs depuis des décennies mettent à mal nos conditions de travail : la dernière attaque provient d’un illustre inconnu, prêt à tout pour faire parler de lui : Kasbarian, du groupe Macron. Il propose, afin de faire des économies, d’augmenter (de 1 à 3 jours) le nombre de jours de carence et de diminuer (de 100 à 90 %) les indemnités du congé maladie sous prétexte qu’il y aurait des abus sur les arrêts de travail des fonctionnaires. Cette mesure, si elle passe, montrera tout le mépris de l’Etat envers ses personnels . S’il y a des arrêts de travail, il y a des médecins qui constatent la dégradation de la santé des fonctionnaires suite à la dégradation continue de leurs conditions de travail. Marre du fonctionnaire basching ! Par ailleurs, si le privé a bien trois jours de carence pour un arrêt maladie, beaucoup d’accords de branches et de conventions collectives permettent de compenser ces trois jours par l’entreprise, ce qui ne sera PAS le cas dans le public. Il ne s’agit donc pas d’aligner le public sur le privé mais bien de faire payer aux salarié-es du public un bout du déficit de l’Etat.
Etat : patron voyou !
Ce rassemblement doit être la première pierre d’un mouvement plus important de grève. Le salaire net moyen, les 3 fonctions publiques confondues, est de 2430 euros (source insee), ce qui représenterait une perte d’environ 240 euros sur le salaire.
Allons-nous laisser ces mesures Kasbarian passer sans rien faire ?
Allons-nous accepter le fait de travailler malades ? (perdre 240 euros sur son salaire, c’est énorme ! Tout le monde n’en a pas les moyens)
Allons-nous continuer à nous taire ?
A Sud Education, nous continuerons à porter la grève comme moyen de lutte et la grève reconductible comme moyen de lutte victorieuse. Aujourd’hui, le capitalisme auquel nous devons faire face s’accommode de jours de grève ponctuelle, en revanche, il plie devant des grèves longues, alors organisons nous ! Rendons coup pour coup !
Rassemblement mercredi 13/11 devant la préfecture à 13h, lors de la tenue du CDEN 1er degré.
communiqué intersyndical Rassemblement (2)
2 – Mutations
Pour vous accompagner dans vos demandes de mutation, la fédé a publié des outils en ligne : https://www.sudeducation.org/mouvement-2025-tout-savoir-pour-muter/
Vous pouvez aussi nous écrire si vous souhaitez les conseils de notre commissaire paritaire.
3 – Agenda
- Jeudi 14 novembre, rassemblement à 18H30 à la sortie du métro Jeanne d’Arc pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à l’initiative de Palestine Vaincra.
- Mercredi 20 novembre, Journée des droits de l’enfant : rassemblement de 16h à 18h square Charles de Gaulle (métro Capitole)
- Samedi 23 novembre appel national « Nous Toustes » (qui fait partie de l’inter orga féministe) contre les Violences Sexuelles et Sexistes
- Lundi 25 novembre : appel contre les Violence Sexuelles et Sexistes
4 – Stages
- SUD éducation 31-65-82 organise un stage les 2 et 3 décembre à Toulouse : « Conditions de travail : nos droits et le rôle du syndicat ».
Après une histoire du syndicalisme enseignant et le fonctionnement de la fédération des syndicats Sud Education, la commission « Et voilà le travail ! » animera le stage. Le contenu sera orienté autour des conditions de travail et des droits des personnels, afin de comprendre d’abord la dégradation de nos conditions de travail, puis d’envisager comment agir individuellement et surtout collectivement sur ces conditions de travail (en s’appuyant sur les ressources syndicales et les leviers d’action comme le RSST, le CHSCT, la médecine de prévention…).
Ce stage sera l’occasion de répondre collectivement à toutes ces questions :
Quelles sont nos conditions de travail ? A quels risques sommes-nous confronté.e.s sur nos lieux de travail ? Comment les réformes et l’intensification du travail ont-elles dégradées nos conditions de travail ? Qui est responsable ? Quels outils avons-nous à notre disposition pour défendre et améliorer collectivement nos conditions de travail. ?
- La commission précarité de la fédération organise un stage AED/AESH les jeudi 9 janvier et vendredi 10 janvier 2025, à Paris. Nous écrire pour s’inscrire.
5 – Lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs du sexe
Message de l’association Grisélidis :
Dans un communiqué unitaire, de nombreux syndicats se sont récemment réjouis de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de rejeter la demande de 261 travailleuses du sexe (TDS), pour les deux-tiers migrantes, d’abroger la pénalisation des clients en France, en vigueur depuis 2016.
Si vous voulez porter ce combat dans vos syndicats, à Grisélidis on est disponibles pour en discuter.
De plus, Grisélidis est en campagne contre les arrêtés anti-prostitution à Toulouse, qui continuent de pénaliser les travailleur.ses du sexe (à Toulouse comme dans la majorité des grandes villes de France) contrairement à ce qu’affirme la loi de 2016. Nous recherchons des soutiens dans le cadre de cette campagne.
6 – La lutte contre l’extrême droite est internationale !
Depuis plusieurs années, l’extrême droite et ses idées nauséabondes progressent et gagnent du terrain.
Après l’Italie, les Pays-Bas, la Finlande, l’Argentine ou encore la Hongrie, les Etats-Unis viennent s’ajouter aux pays dirigés par l’extrême droite dans le monde.
En France, l’extrême droite dépassait les 30 % au premier tour des dernières élections législatives.
Avec le retour de Trump à la Maison Blanche, c’est le retour de la nausée : la chasse aux migrants, les théories masculinistes, le recul du droit des femmes, le climato-scepticisme, les idées, propos et politiques ouvertement racistes et le recul des droits LGBTQIA+.
En Europe, nous avons déjà essayé ces idées au XXème siècle. Nous savons où elles nous ont menées.
Au delà de la stupeur qu’a entraîné cette victoire de Trump, le temps est, plus que jamais, à la lutte contre l’extrême droite. Continuons à nous mobiliser pour faire reculer et disparaître ces idées réactionnaires et racistes. Pour que « plus jamais ça ! ».