Ça va vous ?
Voilà des nouvelles du jeudi décidément pas comme les autres, avec dans l’idée qu’elles nous apporteront des sourires, du soutien, du courage, la certitude qu’on n’est pas seul.e.s, l’énergie pour continuer le serrage de coudes !
En espérant que vous conclurez que les nouvelles qu’on fit n’étaient pas de trop…
Confiné.e.s mais pas baillonné.e.s !
Voilà le titre de l’édito du nouveau numéro du journal de Sud Education 31-65, qui est de toute façon spécial (même si c’est pas écrit dans le titre) !
Au sommaire :
De l’exclusion en temps de crise sanitaire
Eléments d’analyse tactique de la grève
DOSSIER CENTRAL : confiné.e.s mais pas bâilloné.e.s
Un viol, des viols aux abords d’un collège… et le silence de l’institution !
Fières, vénères et pas prêtes à s’taire !
Grèves des loyers
Continuité pédagogique : faisons entendre une autre voix et des revendications du terrain.
Sud Education continue de relayer et soutenir cette tribune et pétition des personnels du collège Berthelot à Toulouse. Signez et faites tourner. Faisons entendre une autre voix.
Sanction financière pour faits de grève. Être un.e héro.ïne ou être sanctionné.e, ne choisissez plus !
Alors que les personnels de l’éducation nationale faisaient grève et manifestaient de manière interprofessionnelle avec les personnels de l’hôpital public (celles et ceux qui sont des héros aujourd’hui) pour sauver les services publics sacrifiés sur l’autel de la privatisation…
… le rectorat de Toulouse, à travers la voix du ministère par sa note de service du 20 janvier 2020 et le nouveau module MOSART (Module de Suivi des Absences et de Retenues sur Traitement), a décidé de ponctionner les collègues qui ont fait grève contre la réforme injuste de la retraite à points jusqu’au montant maximum de la quotité saisissable.
Le communiqué de presse de Sud Educ 31-65 en totalité dans cet article.
Est-ce que tu viens pour les vacances ?
Courrier intersyndical unitaire CGT-FAEN-FCPE-FO-FSU-SGEN-SUD-UNSA des organisations de l’Éducation nationale au ministre Blanquer
Macron, la lutte et « l’confinement ».
Pour tout.e.s celles et ceux qui continuent d’aller au travail, parce que leur domaine d’activité est, complètement pas du tout, essentiel à l’économie (construire des avions qui vont être stockés dans des hangars, livrer en vélo des repas tendances dans le centre ville, trier et expédier des colis contenant des DVD et des consoles de jeux à l’autre bout de la France…) pour tou.te.s celles et ceux qui bossent sans protection, pour tou.te.s celles et ceux qui n’ont pas le choix, mais qui ont ENCORE des droits !
Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical
L’Union syndicale Solidaires met tout en œuvre pour aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits, et met à disposition un numéro d’appui syndical animé par des militant-es de tous les secteurs. Ce numéro, pour être accessible à toutes et tous, prend la forme d’un “numéro vert”, gratuit depuis un téléphone fixe ou portable.
La protection de la santé et de la vie des travailleurs et travailleuses est une urgence.
L’union syndicale Solidaires revendique et soutient les travailleurs et travailleuses qui luttent pour :
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la fermeture immédiate de tous les lieux de travail non essentiels à la vie du pays, sans perte de salaire, ni restriction de droits ;
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la protection maximale des personnes devant continuer à travailler, droit de retrait effectif pour tous et toutes ;
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la réorganisation du travail par les salarié-es qui sont sur place ;
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le maintien et extension des droits des chômeurs et chômeuses ;
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l’interdiction des licenciements.
Pas de retour à la normale prévu !
Le 31 mars devait être une journée de mobilisation de grande ampleur contre la réforme des retraites. La crise sanitaire avec le COVID-19 a mis en suspens cette réforme mais la mobilisation qui a débuté depuis le 5 décembre reprendra de toute façon. Pour SUD éducation, l’urgence sanitaire ne doit pas faire taire nos revendications contre les réformes régressives mises en oeuvre par le gouvernement, et pour le progrès social. Il n’est pas « d’Union nationale” qui tienne : il y a d’un côté les intérêts des capitalistes, que nous combattons, et de l’autre ceux des salarié-e-s, que nous défendons. À l’occasion du 31 mars, SUD éducation fait le point sur ses revendications.