Depuis la semaine du 3 mai, des mobilisations lycéennes ont lieu dans toute la France, des
lycéen.ne.s bloquent leurs établissements pour faire entendre leurs revendications quant aux
épreuves du baccalauréat et de BTS qui approchent.

Or la réponse à ces mobilisations s’est, encore une fois, avérée des plus répressives : déblocage par
la force, interpellations, sanctions disciplinaires (exclusions) et lacrymogènes. D’ailleurs, à
Toulouse, lors d’un blocage le 12 mai, une lycéenne s’est faite arrêtée dans la matinée et 4 plaintes
sont déposées contre elle. D’un côté, nous avons un ministre qui persiste aveuglément dans son
agenda des épreuves de fin d’année tout en brandissant comme danger grandissant le supposé
enseignement de l’écriture inclusive et de l’autre, des lycéen.ne.s, lucides quant à ce qui les attend,
qui se mobilisent pour lutter contre le tri social qui est mis en place.

Nos organisations SNUipp 31, SNES 31, CGT Educ’action 31 et SUD Educ 31-65 ne peuvent que
soutenir les luttes lycéennes dans leurs revendications qui, non seulement font preuve d’une grande
clairvoyance politique mais qui, également, s’avèrent des plus légitimes car émanant des
premier.ère.s concerné.e.s.

Face à la répression et au mépris d’un gouvernement autoritaire qui veut faire taire les voix
lycéen.ne.s progressistes, nos organisations SNUipp 31, SNES 31, CGT Educ’action 31 et SUD
Educ 31-65 interpellent les chefs d’établissement, les rectorats et le gouvernement pour que cesse
cette répression et que les revendications lycéennes, ainsi que le combat de toutes et tous pour un
service public d’éducation démocratique et émancipateur soient entendus et considérés.

le tract en pdf ici