Elisabeth Borne, n’a aucune limite.
La première ministre a utilisé pour la dizième fois le 49.3 pour faire passer le budget de l’état pour 2023. Et dans le paquet il y avait celui de l’éducation nationale ! On sait donc désormais quel sera l’état des recrutements pour la rentrée prochaine :
1500 postes en moins : 1000 dans le premier degré, 500 dans le second degré.
1500 nouvelles suppressions de postes à la rentrée 2023 : stop !
Dans de nombreuses académies c’est une véritable saignée dans le nombres de postes, et pour Toulouse c’est notamment 42 postes de P.E qui vont disparaitre !
Le covid a bon dos..
Depuis deux années, la communication officielle justifiant le manque de remplaçant.e était bien rodée : c’est à cause du covid !
On savait que c’éait faux, et que les coupes successives dans les moyens du ministère, voire même la prouesse de Blanquer d’avoir rendu des centaines de milliers d’euros de budget non utilisé, étaient le fond du problème. Aussi, les rectorats rechignaient à ouvrir les listes complémentaires.
Tout ça, allait tout à fait dans leur logique : appauvrir le service public d’éducation, développer le recours aux contractuels, développer la concurrence en favorisant le privé.
Désormais on pourra répondre à l’administration, que non le problème n’est pas conjoncturel, mais que la pénurie est organisée. Ca ne suffira pas,évidemment, leur projet est bien huilé et ils avancent coûte que coûte. A nous de nous saisir collectivement de cette énième coupe dans les moyens, pour renverser la machine…