Nouvelles du jeudi 9 septembre

Rentrée 2021 : Expression de SUD Education 31-65


Depuis le début de l’apparition du covid 19, de conseils de défense en injonctions contradictoires, le gouvernement malmène les personnels et usager⋅ère⋅s des services publics. Sous prétexte d’urgence sanitaire, il développe un discours guerrier et impose des décisions autoritaires. Enfin depuis le 12 juillet, le pass sanitaire devient finalement obligatoire pour pouvoir accéder à de multiples lieux sociaux et surtout pour de nombreux⋅ses salarié⋅e⋅s. En réponse, des dizaines de milliers de manifestant⋅e⋅s marchent durant tout l’été chaque samedi.

Les discussions sont parfois âpres autour de la vaccination, du pass sanitaire ou des manifs du samedi. SUD Education 31-65 n’échappe pas à ce débat mais nous avons tenté de trouver ce qui peut faire consensus pour affronter collectivement cette rentrée scolaire et sociale.

Contre les discours infantilisants et le mépris de classe :

Un rapport parlementaire déposé au sénat le 03 juin 2021 suggère qu’une « dictature » molle « sauve des vies pendant qu’une démocratie pleure ses morts« . Nous affirmons au contraire que le débat démocratique est absolument nécessaire, surtout dans une telle période.

Comme avec les Gilets Jaunes ou lors de la campagne pour le référendum sur la constitution européenne en 2005 (entre autres), l’offensive idéologique s’accompagne d’un mépris de classe :

– D’un côté, les expert⋅e⋅s qui peuvent se permettre approximations et revirements.

– De l’autre celles et ceux qui n’auraient aucune légitimité à la parole publique parce que sous diplômé⋅e⋅s, ou « mal diplômé⋅e⋅s », influencé⋅e⋅s par les réseaux sociaux, souvent « complotistes » et finalement désigné⋅€⋅s responsables des difficultés rencontrées.

Face aux enjeux sanitaires, nous pensons pouvoir attendre un peu plus de modestie de la part de « sachants », ayant tendance à un peu vite oublier les erreurs du passé (Médiator, Chlordécone, Amiante…). Actuellement sujette à discussion, la stratégie d’une vaccination massive pour atteindre le seuil de l’immunité collective ne fait pas consensus. Alors qu’il devrait y avoir un débat démocratique à ce sujet, le gouvernement, comme à son habitude, impose des mesures de façon autoritaire. Cette absence de concertation crée des lignes de fracture dans notre société à un moment où la population a plus que jamais besoin de s’unir et de faire preuve de solidarité. Dans ce contexte, SUD Education 31 ne prendra pas position sur la vaccination.

Contre une exploitation libérale de l’épidémie, la solidarité internationale :

Nous nous opposons aux fermetures toujours programmées des lits dans les services hospitaliers et exigeons des moyens pour les services publics de la recherche et l’hôpital. Nous gardons en tête que les recherches publiques sur les coronavirus, dont certaines initiées il y a plusieurs années, ont pour la plupart été laissées de côté sous prétexte qu’elle n’étaient pas rentables.

La pandémie est mondiale, il est illusoire de vouloir lutter contre en se réfugiant dans une « forteresse européenne ». Par souci et nécessité de solidarité, nous demandons la levée des brevets et un égal accès aux soins pour tous les pays. La vaccination (ciblée ou pas) est un moyen parmi d’autres pour lutter contre les pandémies. Hygiène, alimentation équilibrée, habitat salubre, suivi médical, médecine du travail, réseau dense de centres médicaux avec suffisamment de personnels et de moyens doivent être accessibles à tou⋅te⋅s. Si une campagne de vaccination doit être menée, elle doit donc se faire dans un cadre de protection sanitaire publique. Les médicaments ne doivent plus être une marchandise.

Nous revendiquons la création d’un pôle socialisé du médicament à « large spectre », pôle qui serait un service public dont les missions iraient de la recherche pharmaceutique à la production de médicaments, tout en étant débarrassé de tout appétit de profit.

D’autre part, il est évident que le président et son gouvernement continuent de faire des choix politiques propres à des intérêts bien différents des nôtres. Rappelons que pendant sa « guerre » contre le covid, il continue une politique de casse sociale : Assurance chômage, retraites, code du travail, sécurité sociale,… jusqu’à la récente création d’un statut dérogatoire pour 50 écoles de Marseille annonçant l’école ultra libérale Macron/Blanquer.

Contre un nouveau renforcement du contrôle social :

Les états d’urgence sécuritaire successifs ont déjà considérablement renforcé la surveillance globale, la diversité des interventions policières, les limitations au droit à manifester ou la chasse aux discours et comportements « suspects ».

Nous considérons que le pass sanitaire est une discrimination qui institue différents niveaux de citoyenneté en particulier concernant l’accès au travail, aux établissements de santé, mais aussi à la culture ou aux loisirs. Cette mesure est également un grave danger en ce qu’elle institue une société où le contrôle de tou·te·s par tou·te·s devient la norme. Manifester est alors un moyen d’exprimer son désaccord.

Révélateur de cet état de fait, le ministre de l’éducation nationale propose d’« évincer » les élèves non vacciné⋅e⋅s en cas de covid 19. Avec la double peine des apprentissages en distanciel dont on a pu mesurer les limites de mise en œuvre, en particulier pour les élèves en difficulté. SUD Education dénonce depuis des années la « mise en fiche » et le tri social et scolaire des élèves à travers différents outils (base élèves, ENT, LSUN, parcoursup…). L’exclusion des élèves non vacciné⋅e⋅s est un pas de plus que nous ne franchirons pas.

On ne peut pas soigner, ni éduquer, par la peur et la menace. Après un an et demi d’enseignements perturbés et de difficultés accrues pour les élèves et étudiant·e⋅s, sous la pression d’un manque chronique de personnel, la rentrée 2021 se présente sous la menace supplémentaire que fait peser la loi du 5 août. Nos établissements sont des lieux de socialisation, pas de discrimination ! Nous ne pouvons pas accepter que la nécessité d’un pass sanitaire puisse perturber les activités au sein de nos établissements et rompre le traitement égalitaire des élèves ou étudiant·e⋅s.

Répondre aux agressions de ce gouvernement :

Manifester le 14 septembre, le 23 septembre et le 05 octobre, mais pas que…

Les derniers résultats du CAC 40 montrent à quel point nous ne sommes pas égaux⋅ales face aux catastrophes naturelles. Comme durant les différents confinements où ce sont les classes défavorisées qui se sont retrouvées « au front », ce sont encore elles qui vont devoir payer le « quoiqu’il en coûte », à travers les reconversions imposées, le télétravail, la flexibilité, les hausses d’impôts ou les factures énergétiques…

Les dernières mesures économiques montrent bien que le gouvernement n’a pas abandonné sa feuille de route néolibérale et qu’il profite même du contexte pour accentuer cette politique destructrice :

– « plan de relance » qui n’est qu’un gigantesque transfert non dissimulé de richesse au patronat.

– budgets annuels de la sécurité sociale qui actent encore plus la destruction du système de santé publique par la baisse de moyens.

Les prochaines réformes annoncées vont encore et toujours dans le même sens et il nous faut les combattre. Des mobilisations concernant les conditions de travail, d’emploi, de rémunération, mais aussi pour le renforcement des services publics ou l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage sont déjà programmées le 23 septembre pour l’Éducation Nationale et le 05 octobre dans un cadre interprofessionnel.

L’été 2021 a connu d’exceptionnelles mobilisations traduisant le rejet populaire du pass sanitaire et surtout de la violence avec laquelle il a été imposé. SUD Éducation doit être aux côtés des travailleuses et travailleurs qui risquent de perdre leurs emplois. Nous devons soutenir nos camarades hospitaliers dans leurs luttes pour plus de moyens et de postes. Dans les écoles il faut refuser toute discrimination entre élèves et en particulier l’éviction des seul⋅e⋅s cas contacts non vacciné⋅e⋅s comme préconisé dans le protocole de rentrée. Plus que jamais, l’État doit investir massivement, contre les fermetures de classes, pour que toutes les classes aient un⋅e enseignant⋅e et que tous les établissements aient des personnels accompagnants à la hauteur des besoins.

Combattre l’extrême-droite :

Dans un contexte de montée de l’extrême-droite (succès électoraux à l’échelle mondiale, violences racistes et antisémites, violences à l’égard des émigré⋅e⋅s…), mais aussi dans celui d’une année électorale, nous avons la responsabilité de nous opposer à ses mensonges, à sa haine. Avec une vision raciste et individualiste, certain⋅e⋅s de ses représentant⋅e⋅s se sont emparé⋅e⋅s de la révolte créée par le passe sanitaire. Mais où seront iels lorsqu’il s’agira de défendre les salarié⋅e⋅s licencié⋅e⋅s pour défaut de pass ? Pour lutter contre les fachos, les cathos intégristes, les thèses complotistes ou confusionnistes de tout genre, il est temps de renforcer le pôle anticapitaliste qui lutte contre le pass avec des revendications fortes et clairement affichées.

Sur la base de nos propres analyses et revendications, au sein de cortèges clairement identifiés, continuons à participer aux manifestations du samedi et aux mobilisations à venir (la santé le 14 septembre, l’éducation le 23 septembre, l’interpro le 5 octobre…) pour exiger :

l’arrêt de toutes les politiques de casse sociale : Assurance chômage, retraites, code du travail, sécurité sociale, santé, éducation…

la fin des mesures de contrôle social, des discriminations, du fichage, de l’exclusion et du tri social et scolaire

la suppression du pass sanitaire et l’arrêt de toutes mesures imposées de manière autoritaire

le refus de toute sanction, financière ou autre, contre les salarié.es qui ne souhaitent pas être vacciné⋅e⋅s, quelque soit le secteur

la réouverture immédiate de lits fermés dans les services hospitaliers et la création de moyens pour les services publics (recherche, hôpital)

– la levée des brevets et un égal accès aux soins pour tous les pays

la création d’un réel service public pour la recherche pharmaceutique et la production de médicaments, hors de tout système de profits.

la possibilité d’un réel débat démocratique pour créer des solidarités et renforcer la conscience de classe contre le capitalisme.

Rentrée 2021 – Expression SUD Education

Vous trouverez ici le dossier n°11 de VISA relatif à la vaccination

 

Le Centre Le Comminges – Itep ASEI se mobilise contre l’obligation du pass sanitaire pour les personnels du médico-social

Cette obligation vaccinale, qui ne dit pas son nom, institue une différence de traitement entre les différents personnels des ITEP. Les collègues du médico-sociaux doivent se faire vacciner sous peine d’un arrêt de leur rémunération et d’une privation de leur droit de travail au sein des établissements. Alors que les collègues enseignant.es n’ont pas cette obligation du pass sanitaire.

En réponse à cette discrimination, a eu lieu aujourd’hui un rassemblement à 10h00 devant le tribunal de Saint Gaudens à l’appel de la section SUD Santé Sociaux et CGT du pole Comminges de l’ASEI.

Voici le témoignage d’une camarade éducatrice , déléguée syndicale SUD Santé Sociaux :

« J’aurais souhaité vous témoigner ce soir d’un nombre important de doléances, de peurs, de stress, parfois de pleurs de certains collègues des établissements du bassin garonne de l’asei.

Ce sont majoritairement des salari-es non vacciné-es qui vont très certainement perdre leur emploi.

D’autres sont inquiets car  ils vont devoir assurer la continuité des soins en nombre restreints. L’organisation du travail va être perturbée dans les prochaines semaines. 

Il y a peu d’espoir pour un recul de la date limite. 

Nous avons constitué des collectifs de vacciné-es/non vacciné-es  localement qui fonctionnent plutôt bien car plus le temps passe, plus les langues se délient. 

Beaucoup nous disent qu’ils ont eu recours au vaccin pour apaiser les angoisses liées à la perte de leur emploi.

[…] Aussi, nous appelons à faire grève le 9 septembre dans le comminges, inter asso/inter établissements. »

Pas de rentrée au lycée André Sabatier de Bobigny !

Ce mardi 7 septembre 2021, la majeure partie des enseignants présents du lycée André Sabatier de Bobigny a décidé de se mettre en grève pour le deuxième jour consécutif.

Les conditions chaotiques de cette rentrée ne nous permettent pas en effet d’accueillir les élèves de manière sereine ni d’organiser correctement notre métier d’enseignant.

Plannings de la pré-rentrée incompréhensibles et envoyés la veille pour le lendemain. Cela fait plusieurs années que les rentrées se déroulent de manière problématique et nous avons su faire preuve jusqu’à présent d’une grande patience. Cette année en revanche, les conditions de rentrée nous sont particulièrement difficiles.

Les emplois du temps distribués aux élèves et aux enseignants ne correspondent pas. Des élèves, venant de loin (parfois du 77), ont régulièrement cours, en continu, de 8h à 18h et peuvent avoir cours le lendemain dès 8h, cela ne correspond pas aux possibilités physiologiques d’un adolescent. Certaines classes n’ont pas de créneau pour se restaurer.

Des dédoublements prévus par les textes officiels ne figurent pas dans les emplois du temps, certains élèves se retrouvant avec des emplois du temps de 37 h au lieu des 30,5 prévus. De plus, ces emplois du temps ne respectent pas les discussions de l’an passé, adopté en conseil d’administration.

Elèves de l’ULIS et d’UPE2A : La prise en charge des élèves en situation de handicap et non-francophones est impossible. Elèves en situation de handicap pris en charge dans l’ULIS non identifiés. Absence d’heures de suivi et d’inclusion des élèves non-francophones dans les emplois du temps actuel.

Personnels absents : Un certain nombre d’enseignants ne sont pas présents à la rentrée et des postes ne sont pas pourvus : 3 enseignants en Lettres-Histoire, 2 en Maths-Sciences, 1 en coiffure, 1 en esthétique, 1,5 en Biotechnologies/PSE et 1 en Arts appliqués.

De plus, le poste de gestionnaire de l’établissement n’est pas pourvu non-plus.

Dans ce contexte, la crise sanitaire est hors-sujet.

Des failles dans la communication et l’organisation sont récurrents depuis plusieurs rentrées, et sont à notre sens directement liés à la direction unique en place. Nous avons trop longtemps subi la situation d’une direction partagée d’un proviseur entre le lycée Costes et le lycée Sabatier de Bobigny et attendu patiemment une amélioration.

Nous pensons que cette situation génère un stress important auprès des élèves, du personnel enseignant et du proviseur adjoint qui tente de remédier à chaque problème, endossant une énorme charge de travail.

Les personnels enseignants ont demandé, face à cette situation un report de la rentrée des élèves à mercredi 8 septembre mais ne l’ont pas obtenu.

Soutien aux familles du 36 rue Roquelaine à Toulouse, un toit c’est un droit !

Le 20 septembre prochain aura lieu le procès des familles du 36 rue Roquelaine en vue de leur expulsion. Il s’agit du procès d’appel, suite à une première décision de justice (décembre 2020), qui avait reporté l’expulsion vu l’absence de proposition adaptée.

Un rassemblement de soutien sera organisé le mercredi 15 septembre au marché cristal, à l’angle du boulevard et de la rue Roquelaine à 10h. Ce rassemblement sera suivi par une conférence de presse à 11h, dans les locaux du 36 rue Roquelaine. Les habitant.e.s, le DAL 31 et l’association de quartier des chalets seront présents.

Mercredi 15 septembre

– 10h rassemblement

– 11h conférence de presse

Venez nombreu.ses. Un Toit C’est Un Droit !

 

Un festival de musique, féministe et citoyen dans le quartier des Pradettes à Toulouse

◼️ Pourquoi ce Festival Saisons d’Elles ? 

Le Festival Saisons d’Elles est né au creux des Folles Saisons… Un café-restaurant qui se double d’une association en se dotant d’un espace culturel multiforme pourvu que ses valeurs soient respectées.

Ce festival a pour objectif d’inventer un espace-temps réservé aux créatrices jusqu’alors assez peu reconnues dans le monde de la musique. À chaque édition, nous mettons en lumière des artistes renommées d’ici et d’ailleurs. 

10 concerts et 2 rencontres/débats sont programmés sur 3 jours. Notre festival a une dimension culturelle et citoyenne.

◼️ Où se déroule le festival ? 

Sous un chapiteau sur la Place des Pradettes, à Toulouse, où le bien vivre ensemble et la mixité sociale sont au coeur de ce quartier dynamique à vocation culturelle. 

◼️ Les militant.es/sympathisant.es de Solidaires 31 bénéficieront d’un tarif réduit sur les 3 jours ou sur une journée particulière au choix, il suffira qu’iels se présentent au nom du syndicat d’appartenance.

Ici le programme de Saisons d’Elles 3ème édition

Déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille : de nouvelles attaques contre les services publics

Lors de son déplacement du 2 septembre à Marseille, le président de la République et les ministres qui l’accompagnaient ont été hués par la population d’un quartier de la cité phocéenne, outrée par les propos méprisants du ministre de l’Éducation Nationale, concernant l’allocation de rentrée scolaire.

Ce n’est pas la première fois que les habitant·e·s des quartiers populaires sont stigmatisé-es par ce gouvernement. Au lieu de sorties médiatiques tonitruantes, les habitant·e·s des quartiers populaires de Marseille et d’ailleurs attendent de l’État qu’il renforce la présence des services publics.

La crise sanitaire a montré à quel point les services publics sont indispensables pour les populations, notamment les plus précaires. Inégalités sociales et territoriales vont de pair…

Lors de ce déplacement, E. Macron a annoncé des mesures d’expérimentations qui visent ni plus ni moins qu’à libéraliser davantage les services publics. Il a reproché au maire de Marseille le nombre important de grèves et l’absentéisme au sein de son personnel. Si les salarié·e·s font usage de leur droit de grève c’est bien parce que leurs conditions de travail se dégradent. De même, les arrêts maladies à répétition sont symptomatiques de conditions de travail dégradées. Aux questions des dégradations des conditions de travail des agent.e.s publics et de l’état extrêmement délabré, voire même indigne de certaines installations accueillant du public dont de jeunes enfants, le président n’a eu aucune réponse, si ce n’est le silence !

Pour Solidaires Fonction Publique, il y a urgence à investir massivement dans le développement des services publics pour la population, en particulier dans les quartiers les plus défavorisés. La redistribution des richesses, la réduction des inégalités passent par les services publics.

Solidaires Fonction Publique revendique :

  • Des moyens budgétaires pour le développement des services publics (santé, école, petite enfance, perte d’autonomie, écologie …)
  • Un recrutement statutaire de personnels à hauteurs des besoins dans l’ensemble des services publics

  • Le partage du travail par la diminution du temps de travail

    •  
  • Des augmentations de salaires notamment par l’attribution d’un nombre de points d’indice pour tout.e.s et un dégel immédiat du point d’indice.

 

Bonus

Peut être une image de plein air

Le sac « Blanquer démission » en vacances

Un ministre de l’éducation national bien sportif