Dossier spécial AED :
Mettons la CDIsation à l’agenda du ministre.
La CDIsation des AED a été arrachée par les personnels de Vie scolaire qui se sont massivement mobilisé·es, elle doit être effective dès maintenant.
Le jeudi 24 février 2022, les député·es ont adopté définitivement à l’assemblée nationale une loi sur le harcèlement scolaire. Ce texte prévoit entre-autres la CDIsation des personnels AED après 6 ans de CDD. Néanmoins, à ce jour, le décret d’application n’est toujours pas sorti.
Alors on pousse !
AED : on pousse tou.tes pour la CDIsation !
Sud Education 31-65, interpelle le rectorat.
Sud Education 31-65 intervient auprès du recteur pour exiger l’application de la loi : les AED qui arrivent à 6 ans de service doivent être réemployé·es en CDI.
Période d’examen et renouvellement de contrat, faisons respecter nos droits !
AED : période d’examen et renouvellement de contrat, faisons respecter nos droits !
Soutien aux collègues mis en garde à vue et en procès pour « violence en réunion» après avoir aspergé J.M Blanquer de chantilly.
Dans un état de droit, il n’y a pas de violences pâtissières !
Victoire face aux parlementaires Les Républicains : Sud Éducation 93 pas dissout !
Communiqué de Sud Education 93 du 3 juin.
C’est une victoire puisque notre syndicat attaqué pour la troisième fois (après deux plaintes de Blanquer classées sans suite) est toujours debout et déterminé !
C’est surtout une victoire politique puisque c’est sur le fond que la demande de dissolution portée par les cinq parlementaires Les Républicains a été déboutée : les ateliers en non mixité organisés par Sud Éducation 93 ne sont pas discriminatoires, ni contraires aux valeurs d’égalité et de fraternité et notre syndicat est reconnu tout à fait légitime pour les organiser. La commission antiraciste de notre syndicat aura su porter jusque devant la justice la nécessité de cadres d’organisation et d’élaboration en non mixité comme moyen de lutter contre les discriminations ! Les réunions en non-mixité, les stages et la pédagogie antiracistes sont des outils au service de la construction de nos luttes : la droite et l’extrême droite l’avaient bien compris ! Cette décision devrait désormais faire date et permettre, nous l’espérons, de renforcer nos luttes et notre camp face aux attaques.
Le quinquennat Macron / Blanquer aura été marqué par les offensives contre le monde du travail, à la fois économiques et idéologiques. Les sorties réactionnaires sexistes, racistes, lgbtiphobes contre nos élèves, leurs parents (en particulier les mamans d’élèves) et nos camarades ont rythmé notre quotidien, faisant le lit de l’extrême droite, permettant l’émergence d’Eric Zemmour, la présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle et une extrême-droite toujours plus décomplexée dans la rue et les médias. Plus que jamais, il nous faut lutter contre l’extrême-droite et ses idées.
Les menaces de dissolution de notre syndicat se sont inscrites dans ce contexte, cinq années rythmées par les attaques réactionnaires et liberticides. Ce sont les plus précaires en première ligne : les personnes subissant des discriminations et les plus pauvres, qui ont été les premières victimes des attaques et des réformes. L’arrivée de Pap Ndiaye, censée rompre cette dynamique, ne nous berce pourtant pas d’illusions !
Nous réaffirmons notre solidarité avec tous les collègues et camarades réprimé·es, tous les collectifs attaqués ou menacés de dissolution et nous savons l’urgence de s’atteler à construire un bloc de résistance anticapitaliste et antiraciste, faisant toute leur place à la parole et à l’auto-organisation des personnes concernées, pour faire face aux prochaines attaques.
A Sud Éducation 93 nous sommes aujourd’hui fièr·es d’être toujours debout, d’infliger une défaite aux RéacPublicains mais surtout d’affirmer une victoire pour un syndicalisme qui se saisisse de l’antiracisme et qui donne les moyens à nos collègues et camarades de s’organiser pour transformer l’école et la société.
Passer un examen sans avoir eu cours ? Pour l’Éducation nationale, c’est possible !
Communiqué de la fédération Sud Education publié le 08/06/2022
Le manque de professeur·es de technologie chronique depuis plusieurs années a des conséquences inacceptables cette année puisque certain⋅es élèves en classe de troisième doivent passer l’épreuve de technologie du DNB dans quelques semaines sans avoir suivi aucun cours de technologie cette année. D’autres élèves n’ont eu cours dans la matière que de très épisodiquement.
Dans un collège du Maine-et-Loire où les personnels ont alerté SUD éducation de la situation, l’administration propose des modules en vidéo pour remplacer les heures perdues depuis le début de l’année scolaire.
Les personnels, les élèves et leurs familles n’ont aucune information sur la manière dont se déroulera le DNB pour elles et eux. La rupture d’égalité de traitement entre les élèves sur le territoire est manifeste et l’État manque à son obligation de garantir la continuité des enseignements pour tou-tes les élèves.
Une situation similaire est vécue par les élèves préparant le baccalauréat professionnel, avec dans certaines académies des cours manquant notamment en prévention santé environnement qui n’ont pas été assurés toute l’année.
SUD éducation exige que les élèves concerné·es ne soient pas une nouvelle fois pénalisé⋅es en attribuant une dispense ou la note maximale à ces élèves dans le cas du DNB.
SUD éducation revendique une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail, ainsi qu’un investissement massif dans la création de postes supplémentaires comme la formation des personnels.
Surveillance des examens et corrections de copies : contre le travail gratuit, faire respecter le droit
Communiqué de la fédération Sud Education publié le 03/06/2022
En cette période d’examens, les établissements d’enseignement supérieur recourent fréquemment au travail gratuit du personnel enseignant pour en assurer le bon déroulement. Des tâches de surveillance d’examens et/ou de correction de copies se multiplient, en dehors de leur service et sans rémunération, notamment pour les personnels précaires (ATER, doctorant·es, vacataires, contractuel-le-s LRU et 2nd degré, lecteur/lectrices…), .
Faut-il rappeler, encore une fois, que ces pratiques scandaleuses, non seulement font reposer le bon fonctionnement de l’université sur l’exploitation de personnels fragilisés par leur situation précaire, souvent par le moyen de diverses pressions (menaces de non renouvellement de contrat ou de non-recrutement sur un poste moins précaire, injonctions culpabilisantes à la “solidarité”…), mais sont de surcroît illégales ? En 2020, le tribunal administratif de Nancy a ainsi condamné l’université de Lorraine pour ce type d’agissements, avis confirmé le 28 avril 2022 dernier.
SUD éducation rappelle qu’aucun·e enseignant·e n’a l’obligation d’assurer des surveillances d’examens et des corrections de copies ne relevant pas des enseignements qu’elle ou il a assurés. Rappelons à cette occasion que les heures de surveillance ne sont d’ailleurs pas incluses non plus dans le service d’enseignement des collègues du 2nd degré (PRAG et PRCE). Dès lors, si un·e enseignant·e accepte de s’acquitter de tâches de surveillance et de correction relatives à des enseignements autres que les siens, ces dernières doivent être considérées comme du temps de service supplémentaire, c’est-à-dire être rémunérées.
SUD éducation rappelle également que l’organisation des examens terminaux revient juridiquement aux universités et non aux enseignant·es. S’il manque des surveillant·es, ce problème est alors du ressort des Présidences d’université, qui doivent permettre le recrutement de surveillant·es rémunéré·es, et non de celui du corps enseignant.
SUD éducation exige des universités le respect des textes en vigueur et se battra aux côtés des personnels concernés pour faire appliquer leurs droits. Les personnels qui subiraient des pressions pour réaliser ce type de tâches gracieusement sont invités à se tourner vers SUD éducation.
Pour Sud éducation, seul un recrutement massif de personnels titulaires dans l’enseignement supérieur et la recherche permettra d’assurer un service public pérenne, des conditions de travail viables pour les personnels et des conditions d’études correctes pour les étudiant·es.
Reynerie-Mirail : une étape importante vers un moratoire contre les démolitions !
On vous en parlait récemment encore, au delà de la fermeture des collèges de la Reynerie et de Bellefontaine, c’est toute la structure du quartier qui est mise en péril par les politiques destructrices des institutions départementales !
Reynerie-Mirail, tout détruire au nom de la « mixité sociale » ? Une autre vision est possible !
Plus personne n’est dupe, casser l’Ecole et détruire les immeubles, sont des éléments d’une même logique teintée de racisme, qui vise à chasser les pauvres du quartier, pour récupérer des terrains qui représente une mine d’or pour les promoteurs.
Fermeture de deux collèges à Toulouse : Vous avez dit mixité sociale ?
Des architectes se sont joint récemment à l’assemblée parents-enseignants-habitants pour un communiqué soutenant un moratoire contre les destructions.
Nouveau soutien au moratoire contre les destructions
Jeudi 2 Juin, des architectes du conseil régional de l’ordre des architectes sont venu.es visiter le quartier de la Reynerie à la rencontre des habitant.es et ont publié un communiqué :