Nouvelles du Jeudi 17 Mars 2022

Tout.es en grève avec les ATSEM !
Sud Education 31-65 appelle à la grève avec SUD Collectivités Territoriales  !

Rassemblement,vendredi 25 mars Place du Capitole à 14h00

Après avoir mis en place les 1607 heures qui dégradent toujours plus les conditions de travail des ATSEM, la mairie de Toulouse est passée à la deuxième phase de son plan : la mobilité obligatoire de toutes les ATSEM. Le protocole est simple : toutes les agentes doivent faire trois voeux de mobilité même pour celles qui souhaitent rester sur leur poste. Celles qui n’auront pas obtenu satisfaction, deviendront chargée d’animation ou chargée d’inclusion.

La mairie en profite donc au passage pour s’engager dans la suppression annoncée des 200 postes d’ATSEM, par un tour de passe passe à peine voilé.

Dans un contexte où le manque d’AESH est criant, et où les animateur.rices démissionnent en masse de la mairie de Toulouse (sûrement à force d’être trop bien traité.es), la mairie va imposer de nouvelles missions d’animation ou d’inclusion !

Sous couvert de mutualiser les moyens, on choisit des travailleur.euses toujours plus précarisé.es pour assurer des fonctions…pour lesquelles on supprime des moyens à tout va. C’est tellement moderne !

Face à la mobilisation qui s’annonce, la mairie a déjà commencé à reculer, en annonçant, à l’oral, vouloir remettre en question l’obligation de voeux, tout en maintenant le transfert de fonction vers les nouvelles missions pour 10% des effectifs. Mais la colère ne faiblit pas, le mépris n’a que trop duré.

Les ATSEM sont nos collègues, leur présence est indispensable pour un accueil de qualité des plus petit.es au sein du service public d’éducation. Continuons à mettre la pression sur le service éducation de la mairie de Toulouse. Tou.tes en grève avec les ATSEM !

 

 

Lutte contre le racisme, contre l’extrême droite, contre les fascistes !

Dans ce contexte nauséabond entretenu depuis des années par une classe politique de plus en plus raciste, alimenté par un gouvernement aux réformes fascisantes (nouveau schéma du maintien de l’ordre, état d’urgence permanent, gouvernance par décret présidentiel, fichage, passe sanitaire), de nombreuses voix d’extrême droite décomplexée s’élèvent. Tous les fascistes sortent du bois, souvent protégés par la police et des groupes identitaires ou néonazis lors de leurs réunions publiques.

Il est plus que jamais temps de se (re)saisir des luttes anti-racistes et anti-fascistes !

Samedi 19 Mars, ce sera l’occasion de faire front à plusieurs reprises.

10h30 Square Charles de Gaule
Rassemblement contre l’antisémitisme et tous les racismes. Commémoration en hommage aux victimes du massacre de l’école Ozar Hatorah

14h00 au départ d’Empalot

Manifestation régionale appelée par la campagne Antiracisme & Solidarité.

18h30 à Arnaud Bernard

Rassemblement contre la venue de Gilbert Collard et Stephane Ravier, du parti Reconquête (de Zemmour), pour un meeting à Compans Caffarelli.

L’appel de la CATA (Coordination Antifasciste Toulouse et Alentours):

« Imaginez qu’on fasse un meeting de Zemmour à Toulouse, la ville serait à feu et à sang »
Chantal Dounot, Coordinatrice régionale de Reconquête.

Pas de problème, le parti envoie des sous-fifres ! Les heureux élus sont Stéphane Ravier et Gilbert Collard, deux anciens du RN débauchés par Zemmour, respectivement nommés coordinateur des Bouches-du-Rhône et Président d’Honneur/coordinateur régional.

Désormais orateurs nationaux du parti de Reconquête, ils seront au Centre de Congrès Pierre Baudis, 11 Esplanade Compans Caffarelli, samedi à 19h pour un meeting.

Le rejet de Zemmour est répandu dans le Sud-Ouest ; il a d’ailleurs reçu un œuf au visage lors de sa venue à Moissac. En faisant le choix d’envoyer des sbires à sa place, il espère pouvoir répandre ses idées d’extrême-droite sans s’attirer les foudres Toulousaines !

Montrons-lui qu’il n’a pas sa place dans notre ville !
Montrons-lui que ce n’est pas tant le personnage (odieux) que nous combattons, que ses idées délétères !

Rdv à 18h30 sur la place Arnaud Bernard!

Toulouse est et restera antifasciste !

 

Dans le cadre de la manifestation à 14h00, le Collectif Populaire Contre l’Extrême Droite organise un cortège contre les idées d’extrême droite et la répression.

Samedi 19 mars à Toulouse aura lieu une manifestation régionale appelée par la campagne Antiracisme & Solidarité qui a débuté depuis maintenant plusieurs mois partout en France. Sous le signe de la lutte contre tous les racismes et les violences d’état, cette manifestation s’annonce être un temps fort politique à quelques semaines du premier tour d’une campagne électorale asphyxiée par les discours racistes et réactionnaires.

Tandis que l’état s’acharne à réprimer notre camp social en lançant des procédures de dissolution contre des médias indépendants, des associations de défense des droits des musulman.es ou encore des collectifs en faveur de la cause palestinienne, les attaques de l’extrême droite et des milices fascistes se multiplient. Attaques armées lors de manifestations progressistes ou féministes, préparations d’attentats, agressions de personnes racisées, LGBTI ou de militant.es de gauche ou encore saccage d’espaces culturels et associatifs comme ça a pu être le cas à plusieurs reprises à Lyon notamment ces dernières années mais également dans la petite ville de Rabastens (81) samedi 5 mars 2022, où l’équipe de la librairie a été pris à partie par une dizaine d’individus ayant proféré bon nombre d’insultes racistes. Face aux violences physiques et symboliques de l’extrême droite et ses alliés, restons solidaires et déterminé.es ! Retrouvons-nous le samedi 19 mars au sein du cortège antifasciste contre les idées d’extrême droite et la répression.

Contre les racistes et les réactionnaires, Occitanie antifasciste et solidaire.

Le Collectif Populaire Contre l’Extrême Droite

L’extrême droite de Le Pen à Zemmour, un danger pour l’école publique. LREM aussi, hein !!

L’extrême droite de Le Pen à Zemmour, un danger pour l’école publique. LREM aussi, hein !!

 

Evaluation des écoles : en marche vers la concurrence !

Communiqué de la fédération des syndicats de SUD Education.

D’où vient cette évaluation ?

La loi Blanquer « pour une école de la confiance » a mis en place le Conseil d’évaluation de l’École (CEE) en supprimant le CNESCO, organisme indépendant qui était jusqu’alors chargé d’évaluer le système scolaire français. Contrairement au CNESCO, le CEE est complètement lié au ministère, que ce soit par sa composition ou par ses objectifs.

Compte-tenu de la feuille de route de ce nouveau Conseil d’évaluation de l’École, qui a élargi ses missions à l’évaluation expérimentale des écoles en plus des établissements du second degré, un cycle d’évaluation est envisagé tous les cinq ans, ce qui implique d’évaluer environ 20% des écoles chaque année.

De quoi s’agit-il ?

Depuis la rentrée 2021, quelques écoles ont été choisies pour expérimenter ces évaluations, qui doivent se dérouler en deux temps : auto- évaluation et évaluation externe d’après des critères établis.

La première phase d’« autoévaluation » s’intéresse à l’école dans sa globalité : apprentissage, bien-être des élèves, climat scolaire, etc. Gérée par un comité de pilotage, elle est présentée comme une aide pour la réussite des élèves. En fait, il s’agit de vérifier la mise en conformité des pratiques et des objectifs des écoles avec les orientations académiques et nationales.

La deuxième phase consiste en une évaluation externe, qui s’appuie sur l’auto-évaluation. Elle doit proposer des actions pour améliorer la « stratégie » de chaque école. L’équipe chargée de l’évaluation sera composée presque exclusivement de personnels ayant une fonction hiérarchique et il est question d’y intégrer des professionnels extérieurs à l’Éducation nationale. Le rapport final conduira à la rédaction d’un contrat d’objectifs.

D’après le cadre d’évaluation des établissements, publié par le CEE en mai 2021, ces évaluations auraient pour but « d’ aider les écoles à remplir la mission confiée par l’État en lien avec la commune ou l’EPCI, en termes de qualité et d’efficacité de l’éducation et de la formation dispensées, à donner un sens collectif à l’action et renforcer le sentiment d’appartenance. »

L’école n’est pas une entreprise !

Vu les termes qui sont employés et les objectifs qui sont présentés, le ministère affiche clairement la couleur : il s’agit d’instiller dans les écoles une culture d’entreprise et de mettre en place des évaluations sur le modèle de ce qui se fait ailleurs dans l’Union européenne.

J.M. Blanquer et son ministère n’ont eu de cesse depuis 5 ans d’essayer de transformer l’école et de la gérer comme une entreprise avec un pilotage par l’évaluation et les indicateurs, avec une affirmation de l’autorité fonctionnelle des directrices·eurs, avec la multiplication des primes et un premier pas vers la rémunération à la carte en fonction du « niveau d’engagement professionnel » des personnels.

Non à l’usine à gaz de l’évaluation !

S’il semble exclu d’utiliser l’évaluation pour classer les écoles, le risque de mise en concurrence est réel. Même si le CEE assure que le rapport d’ évaluation des écoles ne serait pas public, nul doute que la systématisation de ce type d’évaluation aura des conséquences sur les équipes en terme de projets pédagogiques, avec une fuite en avant vers des projets qui répondent aux demandes institutionnelles au détriment des réels besoins des enfants.

Les écoles vont encore se retrouver confrontées à des évaluations commandées par la hiérarchie qui n’aident en rien les équipes à améliorer la qualité du service public d’éducation. De plus, c’est encore une surcharge de travail pour les personnels, déjà submergés par des tâches qui les éloignent de leurs missions.

L’incitation à accomplir des objectifs inatteignables au nom de l’efficacité ne peut que faire le jeu de la concurrence au détriment de la coopération et de la solidarité, augmentant stress et souffrance au travail, récompensant les un·es et pénalisant les autres.

Cette obsession évaluative s’apparente à un contrôle des pratiques visant à adapter l’éducation à la culture de la performance issue de la gestion d’entreprise. C’est pourquoi il faut s’opposer à l’évaluation des écoles !

SUD éducation appelle les personnels et les équipes à ne pas participer à ces évaluations.

SUD éducation revendique la fin de toutes les évaluations qui ne sont pas pensées par les équipes. Ces évaluations s’avèrent chronophages, favorisent une dégradation de nos conditions de travail et n’améliorent en rien les conditions d’apprentissages des élèves.

 

Plainte en dissolution contre SUD éducation 93 !
Le nouveau produit de la bourgeoisie libérale fascisante : le dissolvant contre les opposant.es.

Après avoir dissout le collectif toulousain Palestine Vaincra, après avoir engagé la dissolution de Nantes Révoltée, la plainte en dissolution de SUD Education 93 passe en audience aujourd’hui.

Communiqué de le fédération des syndicats de SUD Education.

En juillet 2019, cinq parlementaires Les Républicains portaient plainte contre SUD éducation 93 et réclamaient la dissolution de notre organisation syndicale. Le motif avancé est l’organisation d’ateliers en non-mixité lors d’un de nos stages. Cette plainte est la troisième déposée en cinq ans contre SUD éducation 93, après deux autres portées par Jean-Michel Blanquer, et classées sans suite. L’audience de plaidoirie du 17 mars prochain ouvrira le dernier acte de l’affaire.

Le ministre avait porté plainte en novembre 2017 pour « diffamation » en raison de l’emploi du terme « racisme d’État ». Cette plainte a été classée sans suite en février 2018… pour vice de forme. Après ce camouflet, Jean-Michel Blanquer a persisté et a saisi le Procureur de la République en avril 2018, accusant le syndicat SUD éducation 93 et ses adhérent·es de « discrimination ». Une fois de plus, la plainte a été classée sans suite un an plus tard.

Ces attaques se déroulent dans un contexte accru de répression contre le syndicalisme en général, et contre nos camarades de SUD éducation en particulier : Bobigny, Melle, Bordeaux, Strasbourg, plus récemment Pantin… à travers tout le territoire, des syndicalistes SUD éducation sont visé·es parce qu’ils et elles portent un syndicalisme de lutte au service d’un projet de transformation sociale et d’égalité, sans compromission avec la hiérarchie. CP 93 17 mars

Elles se déroulent également dans un contexte d’attaques contre les organisations du mouvement social qui mènent le combat antiraciste. Blanquer s’était ainsi attaqué à la FCPE en raison de la présence d’une femme portant le voile sur une affiche. L’UNEF a été attaquée à plusieurs reprises, notamment pour l’organisation de temps en non-mixité en son sein. La fédération SUD éducation est régulièrement attaquée pour ses positions antiracistes. Au-delà de l’Éducation nationale, les attaques contre les organisations antiracistes se multiplient.

Le jeudi 17 mars à 9h au Tribunal judiciaire de Bobigny aura lieu l’audience de plaidoirie. Un rassemblement devant le tribunal, avec des prises de paroles, seront organisées.

SUD éducation soutient pleinement son syndicat de Seine-Saint-Denis, et appelle toutes celles et ceux qui luttent contre le racisme et pour l’égalité à se rassembler devant le Tribunal Judiciaire de Bobigny (1 promenade Jean Rostand) le 17 mars à 9h. On ne touche pas à nos camarades !

 

Mère ou comédienne, il faut choisir !
Solidaires 93 et SUD culture mènent une bataille contre un théâtre qui a licencié une comédienne après l’annonce de sa grossesse.