Pour un mouvement à la hauteur des attaques : une grève active, reconductible et qui gagne dans l’éducation !

Organisons nous pour construire et reconduire un mouvement sur la durée !

Pour SUD Education 31-65, la lutte se construit au travers de l’autogestion et par les décisions des grévistes en Assemblée Générale.

Nous mettons notre outil syndical à disposition des travailleurs et travailleuses !

Suivi des luttes ici et ailleurs :

25 Avril : casserolade au rectorat de Toulouse

Les bulletins de SUD éducation des mobilisations partout dans l’hexagone !

Bulletins de la mobilisation Non au Choc des Savoirs

2 Avril : une journée de grève, qui en appelle d’autres, dès la rentrée.

Durant la journée de grève d’avant-hier, des personnels grévistes se sont organisé.es le matin pour faire des tractages devant les écoles, des tournées des établissements et des AG de secteur. Puis un rassemblement a eu lieu place du Capitole où des parents sont également venu.es. Après une action symbolique, un cortège d’environ 600 personnes a manifesté jusqu’à la place Saint-Sernin où s’est tenue une AG de grévistes.

Que ce soit avec le vote par établissement (issu de la votation qui a tourné durant le mois de mars) ou le vote par personnes présentes à l’AG, la décision a été, très majoritairement : « PAS DE RETRAIT, PAS DE RENTRÉE » ce qui signifie que le lundi 22 avril, nous serons en grève et discuterons de la reconductible en AG de grévistes.

https://www.sudeduc31.org/article-2023-2024/tou-tes-en-greve-le-22-avril-et-apres-lappel-de-lintersyndicale-pas-de-retrait-pas-de-moyens-pas-de-rentree/

28 Mars : ça bouge encore-déjà-toujours au collège St Simon :

Bulletin de grève – 21 mars

Mardi 19 mars, la grève a été bien suivie (environ 50% dans le second degré et entre 20-30 % dans le premier degré) bien que ce n’ait pas été une date spécifique Éducation Nationale. En AG de grévistes, il a été voté d’appeler à deux jours de grève les 28 et 29 mars.

La mobilisation commence à prendre dans le 31 ! La réforme du « choc des savoirs » est très largement refusée par la profession. Pour les collègues, les groupes de niveau (ou peu importe le nom que le gouvernement leur donne), c’est non !

L’extrême droite n’a même plus besoin d’arriver au pouvoir, Macron, Attal et toute la clique gouvernementale appliquent déjà leur programme :

  • les groupes de niveau étaient au programme de Zemmour (fortement opposé au collège unique) pour 2022
  • la classe prépa-lycée et le conditionnement du passage en seconde à l’obtention du DNB était au programme de Lepen pour 2022
  • le salaire au mérite des profs était aussi au programme de Lepen

Les collègues ont compris que ce n’est pas une énième réforme déstructurant nos conditions de travail mais bel et bien une réforme idéologique fascisante. Après avoir repris le vocabulaire des théoriciens d’extrême droite (« racisme anti-Blanc », « décivilisation », « ensauvagement », etc.), les macronistes s’approprient à présent leurs programmes !

Pour préparer la mobilisation, certain.es collègues n’ont pas attendu la semaine prochaine et se sont emparé.es de l’appel à la grève pour aujourd’hui ! Écriture de communiqués (celui du collège St-Simon ici), action de visibilisation au rectorat puis tournée des bahuts ; une journée de grève bien remplie !

Le mouvement continue et prend de l’ampleur ! Qu’attendons-nous ?

En Seine-Saint-Denis

Les collègues du 93 n’ont majoritairement pas repris les cours le lundi 26 février. Iels sont en grève reconductible contre les fermetures de classes et les groupes de niveaux. Aujourd’hui encore, de nombreux.euses collègues sont toujours en grève et des AG de ville ont lieu pour décider de la poursuite de la mobilisation.

Plus de détails : ici

Dans le Val-d’Oise

On a bien compris que les grèves saute-mouton et les manifs gentillettes ne font pas peur au gouvernement, les collègues du 95 le savent et ont pris les choses en main. Iels occupent le rectorat de Versailles depuis lundi !

Leur communiqué : ici

Où en sommes-nous ?

Organisons la lutte partout ! L’École a besoin d’un plan d’urgence face à sa destruction organisée et aux mesures réactionnaires du gouvernement. Information auprès des parents d’élèves, grève reconductible, actions ! Montrons au gouvernement que son projet pour l’École publique n’est pas le nôtre !

S’il est encore besoin d’argumentaire (en réalité, ce n’est plus d’arguments, mais d’action qu’il est nécessaire), 10 bonnes raisons de se mettre en grève dans cet article.

Dans le 93, les collègues n’attendent pas le 19 Mars !

De nombreux enseignant.es, tout particulièrement des collèges n’ont pas fait leur rentrée auprès de leurs élèves ce lundi 27 février. La raison : la demande d’un plan d’urgence pour obtenir pour notre département les moyens nécessaires pour une éducation de qualité.

Cette mobilisation, portée par l’intersyndicale ( CGT, FSU, Sud et la CNT) a été préparée depuis plusieurs mois. Elle a débuté par une campagne de recensement des doléances dans les établissements. Ces retours ont montré les manques criants que connaît l’école du 93 en personnels médico-sociaux, enseignant.es, moyens…

Les deux premiers jours de grève ont été bien suivis par les collègues avec des taux d’environ 40 % de grévistes.

– Lundi 26 février : des AG d’établissements ou de villes se sont tenues le matin et un rassemblement devant l’établissement privé parisien Stanislas a réuni plusieurs centaines de personnes.

Le soir, l’AG départementale où étaient présent.es 150 collègues (61 établissements représentés) a voté la reconduction.

– Mardi 26 février: des AG d’établissements ou de villes se sont tenues le matin et un rassemblement devant la DSDEN a réuni de nouveau plusieurs centaines de personnes.

Le soir, l’AG départementale réunissant 200 personnes a appelé à la reconduite du mouvement jusqu’à jeudi.

Il s’agit maintenant de poursuivre et étendre la mobilisation.

Grève dès la rentrée : SUD éducation soutient la mobilisation des personnels !

Du libéralisme aux attaques réactionnaires !

L’Ecole est mise à mal depuis de nombreuses années par les gouvernements successifs qui s’attellent à démanteler le service public d’éducation au profit du privé et à organiser le tri des élèves à tous les niveaux. Les conditions d’apprentissage et de travail empirent, de la maternelle à l’université.

Au-delà de la libéralisation, désormais, les réformes et les annonces engagent l’Ecole dans un projet réactionnaire qui assume la relégation a priori des classes populaires.

La lutte nécessaire pour sortir le service public d’éducation de l’ornière devra être massive et radicale pour faire face au rouleau compresseur et à la répression (nous n’avons pas de tracteurs !)

https://www.sudeduc31.org/article-2023-2024/contre-lecole-de-lobeissance-et-du-tri-social-les-raisons-de-lutter/

Le 6 février, premier rebond après la grève du 1er !

Dans plusieurs département, la journée du 1er février a été l’occasion de voter la grève reconductible. Mardi 6 février, de nombreuses actions ont eu lieu un peu partout dans le pays.

A Toulouse, un rassemblement au rectorat et un barraqe filtrant ont permis de communiquer au-delà du milieu de l’éducation, avec la population.

La suite ? Organisons nous pour construire et reconduire un mouvement sur la durée !

Pour SUD Education 31-65, la lutte se construit au travers de l’autogestion et par les décisions des grévistes en Assemblée Générale.

Nous mettons notre outil syndical à disposition des travailleurs et travailleuses !

Pour l’École publique, un plan d’action dans la durée. Communiqué intersyndical pour étendre la lutte !

Pétition intersyndicale : Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »