Contre le choc des savoirs et pour un plan d’urgence dans le 31 – la mobilisation s’organise : pas de retrait, pas de rentrée, toutes en grève dès le 22 Avril !
Mardi 2 avril, nous étions en grève contre la réforme du choc des savoirs et pour demander des moyens dans le cadre d’un plan d’urgence pour le 31. Pour rappel, l’intersyndicale FSU – FO – CGT – SUD a chiffré les besoins en personnels pour que l’École fonctionne correctement :
– 3000 postes d’enseignant.es pour qu’il n’y ait pas une classe à plus de 24 élèves et des remplaçant.es en nombre suffisant
– 500 postes d’AESH pour que les élèves notifié.es puisse bénéficier des heures d’accompagnement qui leur sont dues
– 300 postes d’AED pour combler les manques dans les établissements du secondaire
– des personnels médico, sociaux et territoriaux en nombre suffisant
Plutôt que d’essayer de redresser l’Éducation en y mettant les moyens, le gouvernement préfère dresser les enfants avec le SNU et appliquer le programme de destruction de l’éducation issu des programmes de l’extrême-doite : le « choc des savoirs ».
Durant la journée de grève d’avant-hier, des personnels grévistes se sont organisé.es le matin pour faire des tractages devant les écoles, des tournées des établissements et des AG de secteur. Puis un rassemblement a eu lieu place du Capitole où des parents sont également venu.es. Après une action symbolique, un cortège d’environ 600 personnes a manifesté jusqu’à la place Saint-Sernin où s’est tenue une AG de grévistes.
Que ce soit avec le vote par établissement (issu de la votation qui a tourné durant le mois de mars) ou le vote par personnes présentes à l’AG, la décision a été, très majoritairement : « PAS DE RETRAIT, PAS DE RENTRÉE » ce qui signifie que le lundi 22 avril, nous serons en grève et discuterons de la reconductible en AG de grévistes.
L’intersyndicale qui s’est tenue en suivant a appelé dans le même sens que l’AG de grévistes, voici le tract appelant à la grève à partir du 22 avril :
Ailleurs, la mobilisation prend également. Dans le 93, après 6 semaines de mobilisation, il a également été décidé que la rentrée du 22 avril ne se ferait pas. Les autres départements de l’Île de France bougent également. À Lyon, Nantes, Rennes, les manifestations étaient fournies et d’autres journées de grève (parfois plusieurs jours d’affilée) sont appelées. Ailleurs, des journées « établissements morts » ou des journées de grève ont été décidées soit par des AG de grévistes, soit par les intersyndicale.
Pour mettre en place sa réforme rétrograde, Attal peut compter sur la hiérarchie
Au début de la contestation, même le syndicat des chefs (SNDPEN) était contre le choc des savoirs, mais la hiérarchie s’est vite rangée aux ordres du pouvoir. Cette obéissance est inquiétante quand on sait que l’extrême droite est aux portes du pouvoir…
Cette réforme n’est pas qu’une aberration idéologique, elle est aussi une machine à gaz au point de vue organisationnel et ne peut donc être mise en place qu’avec le zèle des représentants de l’État et des personnels de direction. Et ce zèle est bel et bien là.
Mostafa Fourar a reçu personnellement les contractuel.les de maths et de français recruté.es pour la mise en place des groupes de niveau au début de leurs 14 (?!?!) jours de formation. De la même manière, les IPR de mathématiques de l’académie de Toulouse organisent une série de formations en ligne la semaine du 22 avril dont la description envoyée par mail aux enseignant.es précise très clairement qu’il s’agit de mettre en place « les groupes de niveaux » !
Cette réforme, inspirée des programmes de l’extrême-droite (comme le rappelle Jean-Paul Delahaye, ancien inspecteur général de l’EN) et massivement rejetée par les personnels de l’Éducation nationale, ne peut se mettre en oeuvre qu’à cause du zèle qu’y mettent les cadres du ministère, et cela doit être dénoncé.
Nuit des écoles : c’est ce soir
Plusieurs écoles toulousaines participeront à la nuit des écoles en solidarité avec les familles mises à la rue par la préfecture depuis plusieurs mois.
Contre l’extrême droite – manifestation sur les terres de Ménard
14h00 – Manifestation dans les rues de Béziers ;
16h00 – Fin de la manifestation et prises de paroles syndicales, place Jean-Jaurès, devant la statue de Jean Moulin ;
17h00 – Départ des bus.
Pétition contre la destruction des immeubles à la Reynerie
Le collectif opposé à la destruction des immeubles Candilis à la Reynerie organise une réunion à TO7 demain de 14h à 17h pour préparer une réunion au conseil départemental afin d’obtenir l’arrêt de la destruction de l’immeuble Gluck.
Une pétition est également en ligne et à diffuser largement : ici
Journée cantines mortes le 5 avril – communication de SUD CT 31
L’Intersyndicale CGT CD 31 – SUD CT – FO 31 a déposé un préavis de grève illimité pour l’ensemble des collèges à compter du vendredi 22 mars 2024.
Dès le vendredi 22, plusieurs collèges sont entrés en action, la mobilisation n’a fait que croitre dans la semaine et un rassemblement de plus de 200 agentes et agents a eu lieu devant le collège de Portet.
Ce sont des dizaines d’établissement et des centaines de collègues qui ont fait grève !
Il faut continuer !
La direction et les élus en charge du personnel et de l’éducation ont reçu les organisations syndicales le 2 avril.
Nous avons constaté l’incapacité des élus à comprendre le mouvement de grève d’aujourd’hui. Pour eux, la situation ne parait pas aussi grave et les mesures avancées sont insuffisantes pour répondre aux revendications des collègues. Leur shéma de pensée ne prend pas en compte les près d’un tiers d’agents en restriction médicale et les effets sur les conditions de travail des agents des collèges. Pire même, ils avancent l’augmentation du pool de volants remplaçants alors que d’un autre côté, ils s’apprêtent à aggraver les conditions pour obtenir des agents remplaçants.
L’Intersyndicale CGT CD 31 – SUD CT – FO 31 a appelé à une journée « cantine morte » le vendredi 5 avril.
Elle appelle également à un rassemblement de 11 h 30 à 14 heures à la sortie du métro devant le CD 31.
Nous savons que de nombreux collèges seront en grève ou perturbés ce vendredi nombreux sont les agents qui viendront au rassemblement.
L’enjeu est important, l’intersyndicale CGT, SUD, FO ont demandé à Monsieur Gibert Vice-président en charge de l’éducation de venir à la rencontre des agents grévistes vendredi.
Réponse : « je ne sais pas car nous ne connaissons pas l’ampleur de le mobilisation ce jour »
Eh bien montrons leur que l’on reste déterminé et mobilisé ce vendredi 5 avril !
Pour rappel, une heure de grève est une heure décomptée et non, une journée.
L’Intersyndicale CGT CD 31 – SUD CT – FO 31