Du 19 janvier à la victoire : construisons la grève !!
Hier la manifestation à Toulouse a réuni 60 000 personnes et à Saint Gaudens 5000 personnes !
200 personnels de l’éducation nationale en grèves se sont retrouvés en AG et ont décidé :
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Appel de l’AG à une grève de 48h, jeudi 26/01 et vendredi 27/01 pour se caler sur les raffineurs et aller crescendo;
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Prévoir un cortège éduc;
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Mettre en place les commissions : caisse de grève/actions/tournées/communication/fêtes/banderoles et pancartes/interpro ;
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Préparer des actions éducation pour le vendredi 27/01 (actions locales et une action spectaculaire) ;
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Inciter les collègues PE du 1er degré à envoyer la déclaration d’intention de grève pour la période ;
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Préciser dans le communiqué de l’AG que l’AG a voté la grève les 26 et 27 janvier pour se caler sur l’appel de la CGT pétrochimie, et que l’AG appelle l’IS à suivre ce plan crescendo ;
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L’AG soutien la création d’une AG lycéenne.
La grève en défense de nos retraites s’annonce très forte. De la maternelle à l’université comme partout ailleurs, personne ne veut se laisser voler des années de retraites, personne ne veut travailler jusqu’à 64 ans. Dans tous les secteurs, les appels intersyndicaux fleurissent : c’est aussi le cas dans l’Education et l’Enseignement supérieur et la Recherche. Et partout la question qui se pose est de ne pas s’arrêter à la journée du 19 janvier. Comment continuer pour gagner ?
1- Se réunir dès maintenant pour organiser la grève : dans chaque école, dans chaque établissement, dans chaque service, il faut mobiliser nos collègues, discuter, échanger pour que la grève nous appartienne. C’est ce lien avec les collègues, ce lien de terrain, qui est le garant d’une grève pleinement ancrée sur les lieux de travail : c’est ainsi que nous pourrons nous coordonner efficacement en assemblées générales de grève.
2- La grève un jour, deux jours… reconduite ! Il n’y a pas de miracle, pour faire céder le gouvernement il va falloir que le rapport de force s’inscrive dans la durée. On ne gagnera pas avec une seule journée de grève. Et comme nous allons perdre des années de pension si le projet passe, investissons dans notre grève, mobilisons nous maintenant. Partout, mettons en perspective sa reconduction.
3- Ne pas tomber dans le piège de la grève par procuration : nous gagnerons toutes et tous ensemble. Pas en déléguant la grève à un secteur professionnel en particulier qui serait « plus bloquant » que les autres. Toutes et tous nous faisons tourner la société tous les jours : la mettre à l’arrêt c’est ça notre force collective.
4- Faire vivre la solidarité financière : dans un contexte d’inflation et de salaires bloqués, la question financière va jouer dans la capacité de mobiliser les collègues. Là où (notamment dans l’ESR) et quand c’est possible, nous impulsons la mise en place de caisse de grève pour soulager les bas salaires (AESH, AED, BIATSS cat C…)
En 2019, dans l’éducation et l’ESR, nous avons pris notre part au combat commun, nous avons fait reculer le gouvernement : nous pouvons à nouveau les faire céder et être à l’offensive pour nos droits.
Alors pas un jour de plus, pas un euro de moins !
Les préavis de grève : ici
A disposition, uniquement pour les enseignant.es du 1er degré, un modèle de déclaration individuelle d’intention de participation à la grève (en version PDF et modifiable) du 19 janvier 2023 aux vacances de février. En modifiable En PDF
/!\ Seulement dans les communes où le SMA est organisé et seul-es les enseignant-es en charge de classe le jour de la grève sont concerné-es par la déclaration d’intention de grève. Autrement dit : s’il n’y a pas de SMA dans la commune ou si vous êtes déchargé-e pour la direction, enseignant-e RASED, remplaçant-e non affecté-e, vous n’avez pas besoin de faire la démarche ! Et encore moins si vous êtes AESH ou AED !
Pas un·e de plus ! Le harcèlement scolaire tue ! L’homophobie tue !
Dans l’Éducation Nationale et dans l’Enseignement supérieur, le harcèlement scolaire et les lgbtqiaphobies continuent de tuer. En France, 10% des élèves (soit environ 700 000 élèves) sont victimes de harcèlement. A Golbey, dans les Vosges, le 7 janvier 2023, Lucas, un collégien de 13 ans, a mis fin à ses jours. Lucas était victime de harcèlement homophobe, il subissait moqueries et insultes dans son établissement scolaire et dans son quartier. SUD éducation présente toutes ces condoléances à sa famille et à ses proches. La mort de Lucas rappelle une fois de trop l’absence de moyens humains et financiers pour lutter réellement contre le harcèlement scolaire et l’homophobie.
Voir le communiqué de la fédé : ici
Voir le communiqué du collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire : ici
L’extrême droite n’est pas du côté des travailleur.euses ! C’est une imposture !
Les communiqués de la fédé
AED : c’est quoi ce salaire ? : ici
Le syndicalisme, un élément central pour l’écologie : pourquoi et comment agir ? : ici
Pour le ministère, l’école inclusive coûte trop cher ! : ici
L’insuffisance criante de la médecine scolaire et de la médecine de prévention dans l’EN : ici