Nouvelles du jeudi 30 Avril 2020

1) A propos du déconfinement…

Avez-vous été rassuré, depuis la semaine dernière, par l’allocution du premier ministre et par les propos du ministre de l’éducation? 

A Sud Education 31-65 nous n’avons pas du tout été rassuré.es. Et pour tout vous dire …

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… on en a ras la casquette de ce cinéma!!! 

Dans ce contexte, les personnels de tous les établissements scolaires se font des noeuds au cerveau pour savoir si une reprise d’ici septembre est envisageable, dans quelles conditions, qui accueillir en priorité, quid des élèves qui ne viennent pas car ils sont « fragiles », tous les personnels pourront-ils reprendre, et ceux qui ont des enfants à garder… etc 

Ces questions font du mal aux équipes. Ces questions aussi profondément politiques traversent toutes les salles des maitres.ses, des profs…

Mais ce n’est pas à nous d’y répondre, c’est à l’institution  à prendre ses responsabilités et aux professionnels de la santé à élaborer des protocoles sanitaires. Les risques pour la santé des élèves, celle de leurs familles et la notre ne doivent pas dépendre de nous mais d’un cadre légal mis en pratique par des professionnels ad-hoc. En effet, une erreur d’application des consignes pourrait avoir des conséquences vitales pour l’ensemble des membres de la communauté éducative et de leurs proches ce dont nous ne pourrions assumer le poids. Nous ne sommes pas médecins ou expert-es en circulation virale, nous ne pouvons pas décider de la mise en place d’un dispositif sanitaire, cela ne relève pas de notre compétence. De plus, si nous continuons à co-gérer avec l’administration elle nous incombera de plus en plus de tâches qui ne sont pas de notre ressort!!! 

Depuis le début du confinement les équipes font le boulot. Elles ont mis en place de nouvelles pratiques pédagogique, qu’elles ont dû apprendre sur le tas, au jour le jour en se familiarisant avec des nouveaux outils. Elles ont eu le souci de maintenir un lien régulier avec les familles et les élèves. Mais leur boulot s’arrête là!!

Si rien ne change, le 11 mai nous ne reprendrons pas le chemin de l’école. 

Il y a un préavis de grève nationale qui couvre les collègues jusqu’aux vacances d’été. Et ici vous trouverez le préavis de SUD Education 31-65.

SUD Education a écrit au recteur à propos du 11 mai : Lettre au recteur

Les personnels du lycée Rive Gauche à Toulouse ont aussi écrit au recteur : Questions au recteur pour le 11 mai

Les personnels d’une école toulousaine se sont aussi adressés à leur hiérarchie : positionnement reprise du 11 mai

Pour compléter SUD Education Paris a publié une brochure : Rien n’est prêt pour le 11 mai !

2) Pour un 1er mai de luttes

En PDF : ici

Solidaires Tarn vous propose de laisser vos messages pour le 1er mai : repondeur. Ces derniers seront diffusés le 1er mai (et les jours d’après) par toutes les voies possibles (réseaux sociaux et médias qui se prêteront au jeu) pour… une manif radiophonique.

3) Revendications spécifiques aux annexes 8 et 10 de l’assurance chômage. Intermittent-e-s du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel

Le secteur culturel est particulièrement impacté par la crise du covid 19. Il a été un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera certainement dans les derniers à pouvoir reprendre. Les programmations sont suspendues, les temps de création ne peuvent avoir lieu, le montage de nouvelles productions est impossible, de nombreux festivals sont d’ores et déjà annulés, de même que les interventions en milieu scolaire et les manifestations associatives, les tournages sont également à l’arrêt. Ces annulations et arrêts auront des répercussions pendant plusieurs saisons.
Ce secteur a la particularité d’un recours massif aux contrats précaires, dont ceux des salarié-e-s intermittent-e-s du spectacle, qui sont privé-e-s, de fait, de toute activité professionnelle et de rémunérations salarié-e-s pendant cette crise. Il est évident que la possibilité de retravailler n’existera pas au 1er juin ! Quand bien même la période de recherche de droit est allongée, ce sera une période sans contrat pour la quasi totalité des intermittent-e-s et cela indépendamment de leur désir de travailler.
Les réductions des droits portées notamment par les « réformes » de l’assurance chômage vont mettre dans des difficultés insurmontables nombre de privé-e-s d’emploi. Le drame sanitaire que nous vivons ne doit pas être suivi d’un drame social.
– l’abrogation définitive de la dernière « réforme » de l’assurance chômage tant sur son volet entré en vigueur le 1er novembre 2019 que sur le second dont l’entrée en vigueur a été reportée au 1er septembre 2020,
– Pour les nouveaux et nouvelles entrant-e-s dans les annexes 8 et 10 qui auraient pu ouvrir des droits sans ces circonstances exceptionnelles, majoration de la période de référence de la DURÉE D’INCAPACITÉ DE TRAVAILLER (du 1er mars à la réouverture des salles, plateaux de tournages, studio….et la levée des restrictions de jauges ) et abaissement du seuil de 507h.
– La nouvelle période d’affiliation doit être prise en compte au lendemain de la date anniversaire et non plus au lendemain du dernier contrat ayant servi à l’ouverture de droit (date anniversaire glissante). Cette date anniversaire glissante pénalise notamment très lourdement les congés maternité et les arrêts pour accident de travail. Par conséquent, nous revendiquons le maintien d’une date anniversaire FIXE comme cela existait avant 2003.
– A ces nouvelles dates anniversaire, les droits doivent être renouvelés automatiquement, pour toutes et tous, pour une période d’un an sauf demande de l’ayant droit.
Quelles que soient les aides données aux entreprises et aux institutions, il apparaît toujours que les plus fragiles en seront exclu-e-s. C’est pourquoi il devient urgent que toutes les formes de chômage, d’intermittence de l’emploi et de précarité soient rémunérées, inconditionnellement et suffisamment pour vivre dignement.
– Toutes les dates anniversaires depuis le 1er mars 2020 doivent être reportées de la DURÉE D’INCAPACITÉ DE TRAVAILLER, c’est à dire d’une durée équivalente à la période allant du 1er mars jusqu’à la réouverture de toutes les salles de spectacle, plateaux de tournages, studio….et la levée des restrictions de jauges, avec maintien des allocations.
Il est actuellement prévu de prolonger la durée d’indemnisation jusqu’au 31 mai pour les personnes épuisant leurs droits à partir du 1er mars. Rien de plus.
C’est pourquoi, nous revendiquons :
Des mesures s’imposent donc pour la survie des intermittent-e-s du spectacle dans le cadre des annexes 8 et 10 de l’assurance chômage :
l’abrogation du décret du 28 décembre 2018 qui augmente les contrôles et sanctions envers les privé-e-s d’emplois et détruit le service public de l’emploi.

SUD Culture Solidaires – 61 rue de Richelieu 75002 Paris – 01.40.15.82.68 – sud@culture.gouv.fr – https://sud-culture.org

Le  tract  en  PDF  ici  :  revendications-spécifiques-aux-annexes-8-et-10

4) Lettre ouverte au président de la République pour la régularisation définitive des sans-papiers

La lettre publiée sur Médiapart

Nous traversons actuellement une crise sanitaire mondiale inédite dans laquelle les plus vulnérables d’entre nous sont les plus exposés.

Aujourd’hui, environ 500 000 personnes sans-papiers sont présentes sur le sol français, elles sont environ 4 millions sur le territoire de l’Union européenne, vivant souvent dans des conditions précaires inadmissibles qui rendent impossible le respect des mesures préconisées par l’OMS pour lutter contre la diffusion du coronavirus.

Le Portugal a décidé d’accorder un titre de séjour temporaire (jusqu’au 30 juin 2020) aux migrant·e·s présent·e·s sur son territoire.

Dans une lettre au Premier ministre, une centaine de députés et de sénateurs français demandent l’adoption de la même mesure de régularisation temporaire des sans-papiers présent·e·s sur le territoire français pendant l’épidémie de coronavirus ; ils invoquent « une mesure de salubrité publique » face à la « situation dramatique des sans-papiers et des sans-abri ».

Les arguments développés par ces élus sur la santé, les mineur·e·s isolé·e·s et la scolarisation pour vous demander de régulariser les sans-papiers seront tout aussi pertinents le jour d’après qu’ils ne le sont pendant la pandémie.

Il faut, Monsieur le Président, que pour l’ensemble des problèmes exposés, exacerbés par la crise, mais qui seront toujours présents par la suite, la solution temporaire devienne permanente.

Nous pensons que cette mesure de régularisation doit aussi inclure le droit de travailler dans le respect du Code du Travail et des mesures prescrites par l’OMS. Elle concernerait notamment des travailleurs étrangers sans-papiers qui sont d’ores et déjà en première ligne dans les activités de nettoyage, de ramassage et de tri de déchets, d’aide à la personne, d’agriculture ou de commerce, indispensables aujourd’hui et qui sont parmi les plus vulnérables.

Quelles que soient les compétences professionnelles ou la formation des personnes migrantes sur notre territoire nous souhaitons qu’elles aient la possibilité de trouver leur place dans la société, en égalité de droits avec les autres travailleurs.

Une carte de résident doit être attribuée à tou·te·s, afin que chacun·e puisse pleinement accéder au droit à la santé, à l’éducation, au travail et à un logement digne.

En Belgique, des associations lancent également un appel demandant la régularisation définitive des étranger·ère·s présent·e·s dans les pays de l’Union européenne.
La régularisation massive et collective des sans-papiers ne génère pas un « appel d’air ». Les régularisations massives passées n’ont pas entraîné de mouvement migratoire particulier, car ce sont avant tout les conditions de vie dans les pays d’origine qui déterminent les flux migratoires. Qu’ils soient africains, asiatiques ou latino-américains, la majorité des flux migratoires sont intracontinentaux et seule une minorité arrive aux frontières de l’Union européenne, atteintes par les migrant·e·s au péril de leur vie. L’argument de l’appel d’air est d’autant plus inadapté à la situation actuelle que les frontières sont actuellement fermées.
Si les dernières régularisations collectives de sans-papiers en France datent de 1981 et 1997, de telles opérations ont régulièrement eu lieu dans d’autres pays européens : en Belgique (1999, 2009), en Espagne (2005) et en Italie (2012). Ces régularisations massives ont toujours eu des effets bénéfiques, autant pour leurs bénéficiaires directs que pour l’économie du pays accueillant et pour sa cohésion sociale (son « vivre-ensemble »).

La crise actuelle révèle la détresse humaine et sanitaire à laquelle sont confrontés des millions de déplacé·e·s depuis des années. Les situations dans les centres de rétention, les camps de réfugiés en sont aujourd’hui des exemples particulièrement dramatiques.

Nous sortirons bientôt de cette pandémie avec une société ébranlée dans un contexte de crise sociale et humaine accentuée.

Cette situation exige de tou·te·s de faire preuve d’entraide et de solidarité. Nous vous demandons la régularisation, via une carte de résident, de l’ensemble des personnes migrantes actuellement présentes sur le sol français ainsi que dans tous les pays de l’Union européenne.

Collectif InterSquats Exilé·e·s Lyon et Environs (Collège sans frontières Maurice Scève et Augustine ; Collectifs Amphi Z : Duracuire, Agir Migrants, ECG, Feyzin, Lafayette et Arloing)

 

5) Amazon : pour nos vies plutôt que leurs profits

Le dossier complet de l’affaire Amazone sur le site de Solidaires : ici 

Et sinon un petit résumé (non exhaustif) ci-dessus!

Suite à l’audience de référé qui s’est tenue le 10 avril dernier sur le litige qui oppose l’Union syndicale Solidaires et l’association « Les Amis de la Terre » à la société Amazon France Logistique, le Tribunal Judiciaire de Nanterre a donné grandement satisfaction aux salariés. En effet, le juge a ordonné à Amazone de procéder à une évaluation des risques épidémiques, y compris les risques psycho-sociaux, en y associant véritablement les instances représentatives du personnel. Et a enjoint Amazon à limiter l’activité de ses six entrepôts aux seules marchandises essentielles (l’alimentaire, l’hygiène et le médical). Communiqué de Solidaires du 14 avril : première victoire syndicale

Le jugement n’a pas ordonné à Amazon France de fermer ses entrepôts, bien que ce soit une demande de Sud Commerce et Services.

Cependant, Amazone a fermé ses entrepôts et la direction du groupe a exprimé sa « perplexité » quant à la décision du Tribunal de Nanterre. Une provocation de plus aux personnes qui travaillent sur ses sites et l’alertent depuis un mois. Se faire passer pour la victime de la justice française est indécent !!! Voici le tract de Solidaires qui donne quelques réponses aux questions que l’on peut se poser sur la fermeture des entrepôts Amazon : amazon_pleure

Depuis (le 22 avril 2020), les trois organisations syndicales, la CGT, la CFDT et l’Union syndicale Solidaires, ont réaffirmé leur souhait d’ouvrir les négociations portant sur l’établissement d’un plan de continuité de l’activité ainsi que sur les conditions de prise en charge des absences liés à l’épidémie de Covid-19. Et cela sans attendre le verdict de la Cour d’appel et surtout avant la réouverture des sites, le calendrier judiciaire ne devant pas faire passer au second plan le dialogue social, la santé et les conditions d’emploi au sein d’Amazon France logistique. Le tract ici : négociations

Le 24 avril, Amazone a de nouveau été condamné en appel!! L’entreprise doit faire de la santé de ses travailleuses et travailleurs une priorité. Les organisations syndicales, CFDT, CGT, FO et l’Union syndicale Solidaires se félicitent de cette décision. La décision du Tribunal de Nanterre est pour l’essentiel confirmée par la Cour d’appel de Versailles. Communiqué intersyndical : amazon echec et mat 

Le 27 avril, l’Union syndicale Solidaires est obligée de faire un nouveau communiqué (ici : Indignité) car non, le « gentil géant américain » n’est pas une victime des « méchants syndicats », contrairement à ce qu’affirme l’entreprise. En effet, elle prétend que l’enjeu principal ne serait pas tant la sécurité, que la volonté de certaines organisations syndicales de tirer parti d’un processus de consultation complexe avec les comités sociaux et économiques. 

Et le 28 avril un courrier intersyndical au Président d’Amazon : courrier

6) Que fait la police ?

Répression politique à Toulouse : En garde à vue pour une banderole sur sa maison

Communiqué unitaire :

Depuis un mois des habitants et habitantes de la Roseraie avaient affiché sur leur façade une banderole « Macronavirus à quand la fin ?« . Le 29 janvier dernier, c’est Charlie Hebdo qui avait fait sa Une avec une caricature de Macron ayant pour légende « Macronavirus ».

Ce 21 avril la police est arrivée chez eux pour leur ordonner de décrocher la banderole, ce qu’ils ont fait même si aucun motif légal n’était avancé. Ils ont également demandé à ce qu’un ou une des locataires donnent son identité  Le 22 avril, les forces de l’ordre sont revenues en rentrant dans le jardin sans autorisation pour lui remettre une convocation pour une « audition » ce 23 avril à 11h.

Elle s’y est rendue et a immédiatement été mise en garde à vue. Motif ? Outrage au chef de l’Etat! Elle a été interrogée en vue de donner l’identité de ses colocataires, ce qu’elle a refusé tout comme le chef d’inculpation.

Cette habitante est sortie après 4h de garde à vue mais on lui a fait comprendre que cette affaire n’était pas terminée et que ses colocataires allaient également être convoqués. Nous dénonçons ces méthodes d’intimidation.

Nous sommes dans cette affaire confronté à un cas grave de remise en cause de la liberté d’expression comme du droit à critiquer le pouvoir, y compris par la caricature. Et pour faire respecter cela, serions-nous face à la mise en place d’une police politique qui viendra jusque dans nos logements pour nous faire retirer nos panneaux des balcons ?

Car depuis le début du confinement des milliers de personnes accrochent banderoles et pancartes à leurs fenêtres pour dire ce qu’elles pensent de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. C’est l’un des rares moyens que nous avons pour exprimer nos revendications, le droit de manifestation ayant été suspendu dans le cadre du confinement.

Nous, organisations progressistes et démocratiques toulousaines, appelons à ce que ces pratiques répressives cessent immédiatement et soient condamnées par le gouvernement ou ses représentants. Le dossier doit être refermé sans aucune poursuite.

Toulouse, le 23 avril 2020

Premiers signataires : CGT 31, FSU 31, Solidaires 31, Union des Etudiants Toulousains, Act Up Sud Ouest, Copernic 31, Ligue de droits de l’homme 31, Parti de Gauche 31, Ensemble 31, GDS 31, NPA 31, LO 31, La France Insoumise 31, PCF 31, EELV Toulouse…

Cette personne a donc passé quatre heures en garde à vue le 23 avril, au motif «d’outrage», pour être ensuite relâchée sans suites immédiates, selon Me Dujardin. «L’infraction n’est pas constituée, on est plutôt sur du renseignement, de la police politique» dans «un contexte ou l’on ne peut plus manifester», a affirmé Me Dujardin.

Mercredi 28 ce sont ses six colocataires qui ont été auditionnés par la police. Des auditions libres et non des garde à vue. 

Depuis les banderoles en soutien fleurissent aux balcons :

 

7) La Palestine à l’heure du Coronavirus

Le monde entier est touché par la pandémie mais les conséquences pour les populations sont différentes selon les situations économiques, sociales, politiques.

En Palestine, la situation d’enfermement habituelle, de confinement dans le confinement met les travailleurs et les travailleuses dans une situation de précarité, de misère particulière. Impossibilité de se déplacer, impossibilité de travailler en Israël, grandes difficultés pour se soigner.

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Informations et analyses

Nous partageons ici des informations en provenance de militant-es et organisations avec lesquels nous sommes en contact.
Nous publions le texte du syndicat des postiers palestiniens, des nouveaux syndicats, de la coalition de défense de la terre, et des défenseurs des droits humains et nous donnons les liens avec un article de G.N. Nithya sur la situation en Palestine à l’heure du Covid 19
et un article de Nir Hasson sur Jérusalem.

Les articles publiés par le Réseau syndical international de solidarité et de lutte.
http://www.laboursolidarity.org/Elements-sur-les-travailleurs
http://www.laboursolidarity.org/La-Palestine-au-temps-du-Covid-19

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Appel aux dons

C’est pour cela que nous relayons des appels à don, l’un fait par une organisation de pêcheurs et d’agriculteurs, l’UAWC (Union of Agricultural Work Commitees). Le projet cible 78 communautés (2000 familles) des zones d’accès restreint, des zones rurales et des communautés de pêcheurs de la bande de Gaza (28) ainsi que des communautés agricoles vulnérables de Cisjordanie (50). Il consiste à fournir des kits d’hygiène, à mener des action de désinfection et de la sensibilisation.

https://grassrootsonline.org/fr/who-we-are/partner/union-of-agricultural-work-committees-uawc/

Coordonnées UAWC

Et l’autre par le DWRC (Democratic workers right center), deux organisations avec qui nous entretenons des liens de solidarité.
Le DWRC collecte de l’argent pour soutenir les familles de travailleuses et travailleurs palestinien.nes dont les revenus ont été affectés par la pandémie de Covid-19, en leur apportant des paniers repas.

Voici leurs coordonnées bancaires :
Banque : The National Bank of Palestine
Titulaire du compte : The Democracy and Workers Right Center Society
Numérlo du compte : 1003590409
IBAN : PS42TNBC000000000001003590409

Contact du DWRC, info@dwrc.org+970-2952608
http://www.dwrc.org/

 

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