1) Appel du collectif des personnels des collèges Berthelot et Emile zola:
Jeudi 26 septembre à 17h00 retrouvons-nous sur le parvis du collège Berthelot
Le collectif de personnels des collèges Berthelot et Emile Zola interpelle sur le cas d’une famille dont les enfants sont scolarisés dans ces deux établissements et qui sont aujourd’hui sans logement. Les institutions ont été contactées au sujet de cette situation, il n’y a pour l’instant aucune avancée. C’est pourquoi, nous, personnels de ces deux collèges appelons à ce que des engagements clairs soient pris pour le bien être de cette famille.
Le mal logement touche de nombreuses familles.
Un logement digne pour chacun-e !
Remise des pétitions ce jour.
Une conférence de presse aura lieu le jeudi 26 septembre 2019
à 18 heures sur le parvis du collège.
collectif.enfants.allophones@gmail.com
2) Vous avez demandé le rectorat…ne quittez pas !
Retour sur la mobilisation à l’appel de l’AG des personnels de l’éducation en lutte le mardi 24 septembre à Toulouse.
Mardi 24 septembre avait lieu une journée de mobilisation inter-professionelle contre la réforme des retraites (Voir article #4 sur ce sujet)
L’AG des personnels de l’éducation en lutte appelait ce jour là à un blocage du rectorat pour dénoncer aussi les conditions de rentrée catastrophiques, résultat direct de la politique libérale du ministère, de l’application de la loi Blanquer, et de la réforme du lycée !
Malgré une importante présence policière, dès 7H00 les entrées du rectorat étaient bloquées par des chaises représentant le manque de moyens: à certains endroits, 36 élèves par classe pour seulement 30 chaises…
L’administration n’a même pas daigné donner suite à la demande d’audience qui avait été décidée lors de l’assemblée générale précédente. Pour un nouveau recteur qui se dit vouloir être proche du terrain, c’est raté pour cette fois-ci !
Vers 10h30, une AG s’est tenue pour envisager la suite de la mobilisation.
Cliquez ici pour le compte-rendu de cette AG.
3) Esseulé, le juge se déclare incompétent.
Retour sur le rassemblement de soutien aux 4 inculpés du Comminges:
Police partout, justice nulle part !!!
C’est ce qu’on scandé les manifestant-es qui étaient venu-es soutenir les 4 gilets jaunes qui devaient passer en correctionnel aujourd’hui jeudi 26 septembre au tribunal d’instance de Saint Gaudens. Environ 70 personnes se sont retrouvé-es devant le tribunal dans une atmosphère joyeuse et festive avec des des stands : la roue de l’infortune, le chamboultou du gouvernement, une initiation au tir de LBD, une chorale et un spectacle.
Ces 4 gilets jaunes, dont une camarade de sud éducation 31, n’ont pu être jugé-es faute de magistrats !!! Le tribunal s’est estimé incompétent. En effet, les 4 inculpé-es sont jugé-es pour deux faits différents : le premier qui est une « entrave à la circulation » (alors que plusieurs personnes levaient les barrières…) peut être jugé par un seul magistrat, en revanche, le second qui est « attroupement sans armes » nécessite la délibération collégiale de 3 magistrats, mais il n’y en avait qu’un !
Même la justice bourgeoise manque de moyen..
Du coup, le procès est reporté au 16 janvier 2020 ! Nos camarades sont donc de nouveau dans l’attente.
4) Réforme des retraites: pourquoi (ça on le sait déjà), mais surtout comment , le gouverne-ment ?
Ce qui pique, là, tout de suite, ce sont les conditions de travail au quotidien, toujours plus dégradées avec la mise en place des réformes Blanquer.
Mais est-ce que vous en voulez encooooooore ? (à lire avec la voix de l’animateur.trice du manège Supermax de la fête foraine de St Michel).
Et bien c’est que nous promet le gouvernement avec la réforme des retraites à venir en 2020. C’est assez technique, ça demande un peu de concentration, et en plus on essaye de nous faire croire que ce sera bon pour nous !
Le tract de sud Education ici et ci dessous le point fait par l’union syndicale Solidaires
5) Jean-Michel Réactionnaire
Jean Michel Blanquer attaque publiquement la FCPE à 15 jours des élections de représentant-e-s de parents d’élèves à propos d’une affiche qui présente une mère accompagnant une sortie scolaire et portant un voile. Il parle d’une « erreur » que la fédération de parents d’élèves devrait « corriger ».
SUD éducation tient à rappeler que le droit est du côté de la FCPE : une circulaire de 2012 interdisant les accompagnatrices voilées avait été rendue caduque par un avis du Conseil d’État de 2013.
En 2019, les Républicains ont fait adopter un amendement au sénat interdisant les signes religieux pour les accompagnateurs-trices. Le ministère ne l’a pas soutenu et il a été retiré de la loi.
SUD éducation rappelle également que cette loi « de la confiance » a permis le financement des écoles maternelles privées par l’Etat à travers les communes (estimé entre 100 et 150 millions).
En l’occurrence, l’atteinte à la laïcité est bien le fait du ministre.
SUD éducation dénonce l’instrumentalisation de la laïcité par le ministre de l’Education. SUD éducation considère que le principe universel qu’est la laïcité n’a pas à être transformé en sujet de communication politicienne visant à flatter les relents les plus réactionnaires et discriminatoires.
SUD éducation condamne une nouvelle fois fermement les propos nauséabonds, réactionnaires, racistes et sexistes du ministre.
À l’opposé de cette vision de l’école et de la société, SUD éducation défend une école publique, mixte, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.
6) Samedi 28 à 11h, manifestation pour le droit à l’avortement à Arnaud Bernard.
Avortement, les femmes décident !
47000 FEMMES SONT MORTES EN 2018 DES SUITES D’UN AVORTEMENT CLANDESTIN!
LE 28 SEPTEMBRE TOUTES EN LUTTE PARTOUT DANS LE MONDE POUR LE DROIT A L’IVG!
Dans de nombreux pays, ce droit n’est toujours pas acquis : de Malte à la Macédoine, du Maroc à l’Algérie, dans la majorité des pays d’Amérique Latine, l’avortement n’est toujours pas légal.
Dans d’autres il est très limité : au Chili suite à des mobilisations massives il a été dépénalisé en 2017 en cas de viol et de risque vital pour la mère ou le fœtus, en argentine en 2018, également suite à une mobilisation importante, le Parlement approuvait une loi rejetée par le sénat. Une nouvelle proposition a été déposée que le nouveau gouvernement devrait appuyer.
En Irlande en Mai 2018, après le oui massif au référendum, l’avortement a été légalisé.
Dans d’autres pays, quand il est légal, des forces obscurantistes, religieuses et politiques cherchent à le remettre en question : ce fût le cas en Espagne en 2015, en Pologne en 2016 et où seules les mobilisations massives ont fait reculer les gouvernements. Aujourd’hui une nouvelle vague réactionnaire s’attaque au droit fondamental des femmes : celui de choisir. Aux Etats-Unis, suite à l’élection de D. Trump, dans 28 Etats sur 50, de nouvelles règles ont été mises en place pour restreindre ce droit.
Mais il est une autre façon de restreindre ce droit : les politiques d’austérité qui s’attaquent partout dans le monde aux systèmes de santé sont un frein dans l’accès à l’IVG. En France, les fermetures de lits de centres de proximité, le maintien de la clause de conscience des médecins, la baisse des subventions, notamment pour le Planning Familial, autant d’obstacles qui pénalisent les femmes, en particulier les plus pauvres.
Ainsi ce sont encore, chaque année en France, entre 3.000 et 5.000 femmes contraintes d’aller à l’étranger pour dépassement des délais. Celles qui n’en n’ont pas les moyens sont alors confrontées à une grossesse non désirée.
Face à cette situation, nous réaffirmons la nécessité d’une prise en charge de proximité simplifiée et gratuite de l’IVG.
Cela suppose: l’arrêt des fermetures de lits et de services ; le maintien et le développement des services publics sur tout le territoire ; un centre IVG à hôpital pour toutes les femmes, avec choix de la méthode, l’allongement du délai légal, la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG, l’application ferme de la loi contre le délit d’entrave, des moyens pérennes pour les associations, le développement d’une politique d’éducation, de prévention, la fin de la culpabilisation des femmes qui avortent, l’accès et la gratuité des moyens contraceptifs.
Partout dans le monde et en France des femmes se mobilisent. A Toulouse ces 3 dernières années les aides-soignantes et infirmières se sont mises en grève contre des fermetures de lits et des suppressions de postes qui risquaient d’empêcher les femmes d’avorter en allongeant les délais et en détériorant leur prise en charge. De nombreuses associations, syndicats et partis se sont mobilisés à leurs côtés. Ces mobilisations ont été, en grande partie, victorieuses. La lutte paye ! Mobilisons-nous le 28 septembre !
Un enfant, si je veux, quand je veux !
Se battre pour le droit fondamental des femmes de décider d’avoir ou non un enfant c’est aussi se battre pour l’accès à la PMA pour toutes. Il est aujourd’hui inacceptable que certaines d’entre nous soient discriminées en fonction de notre orientation sexuelle.