Nouvelles du jeudi 2 décembre

Dans l’éduc prio REP+, la riposte s’organise ! En grève le lundi 6 Décembre !

Compte rendu de l’AG d’à bout de souffle, le mouvement des écoles REP+ de Toulouse.

Mardi midi, une 50 aine de collègues se sont réuni-es entre midi et deux car pour la deuxième année consécutive, sous prétexte de covid (et depuis plusieurs années sous prétexte de manque de personnels), le ministère enlève les pondérations REP+ : finies les concertations en éducation prioritaire, démerdez-vous ! En revanche, l’administration continue à mettre la pression sur des projets, des évaluations nationales inutiles ou encore pour délit de solidarité, comme à Daurat la semaine dernière.

Soutien aux collègues de l’école Daurat !

L’Éducation Nationale n’embauche pas assez !!!!! On n’en peut plus !!!!!!!

Dans certaines écoles, c’est tous les jours que des élèves sont réparti-es dans les classes et si nous ne faisons rien, cela sera la norme.

Lors de cette réunion, les écoles qui ont envoyé la motion pour le retour des pondérations au DASEN de la Haute Garonne ont toutes été convoqué-es le lundi 06 décembre à 18h30 au rectorat vraisemblablement.

Alors nous avons décidé collectivement et de manière très consensuelle de nous mettre en grève le lundi 06 décembre

  • AG à 9h (lieu à préciser)
  • Audience au rectorat à 14h

 

REP+, une destruction programmée qui se confirme : le bilan, faux, du dispositif dit de « mixité sociale » conclue qu’il est une bonne alternative à la politique d’éducation prioritaire…

On vous en parle depuis pas mal de temps déjà, le ministère a en ligne de mire la fin des Réseaux d’Education Prioritaire

Réforme de l’éducation prioritaire : le chantier de destruction des REP et REP + va démarrer.

 

Au delà de la fin des réunion REP+ qui devient la norme, de nouveaux indices vont dans le sens d’une fin actée des Réseaux d’Education Prioritaire.

En effet, dans le cadre du projet de dit de « mixité sociale », qui a vu la fermeture du collège Badiou, et celle programmée du collège de Bellefontaine, le récent bilan met en avant que ce projet est un bonne alternative à la politique REP+.

Pour Sud-Educ31-65, si les pontes du conseil départemental travaillent et évoquent l’alternative, c’est bien qu’ils ont en tête que c’est déjà la fin !

La réponse de Sud Education 31-65 au conseil départemental :

https://www.sudeduc31.org/education-prioritaire/dispositif-mixite-sociale-et-fermeture-des-colleges-reynerie-et-bellefontaine-a-toulouse-reponse-de-sud-education-31-65-au-bilan-du-conseil-departemental/

L’analyse et le contre rapport de l’Assemblée Parents/Enseignants/Habitants de la Reynerie

https://www.sudeduc31.org/wp-content/uploads/2021/12/Billan-college.pdf

 

Loi Rilhac, c’est toujours non !

Le 13 décembre 2021, le texte de compromis, tel qu’élaboré par la commission mixte paritaire, sera définitivement voté par les députés.

Tout savoir sur la loi Rilhac :

Loi Rilhac-Loi réac ! Prochaine RIS intersyndicale mercredi 19 janvier. Pour Sud-Educ 31-65, c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons: pour une direction collégiale !

 

Retour de la Réunion Intersyndicale de Mercredi 1er décembre.

La RIS intersyndicale, qui avait lieu à la bourse du travail mercredi 1er décembre,n’a pas été un raz de marée mais néanmoins, à une quarantaine de personnes, des pistes de travail ont été discutées pour informer les collègues : affiches claires et explicatives, tournée des écoles, rédiger un contre argumentaire pour les futur-es directeur-trices avec autorité fonctionnelle qui vont ainsi se retrouver isolé-es…

La grève qui arrive…

L’objectif qui s’est dégagée est la grève mais une grève qui va peut être arriver d’abord pour d’autres revendications.

Une prochaine RIS sera déposée en intersyndicale qui va bientôt se réunir.

 

Arrestation et libération de deux camarades lors de la manifestation contre les violences patriarcales à Toulouse.

https://www.solidaires31.fr/arrestation-et-liberation-des-deux-camarades-le-25-11/

 

Manifestation unitaire contre la précarite, pour l’indemnisation de tou.tes les chomeur.euses, l’abrogation de la « reforme » de l’assurance chomage.

A Toulouse comme ailleurs toutes et tous dans la rue le samedi 4 décembre 2021 rdv 14h place Arnaud Bernard

Alors que les profits des grands groupes capitalistes sont entrain d’exploser (LVMH, Société générale, Gaffa, lobbies pharmaceutiques,..…) et que les salaires de leurs dirigeants ont augmenté cette année de 40%,alors que plus de 40 milliards ont été distribués aux actionnaires en 2020, alors que l’évasion fiscale avoisine toujours les 100 milliards d’euros par an, alors que les avoirs français dans les paradis fiscaux s’élèvent aujourd’hui à + de 600 milliards d’€, le gouvernement, en maintenant sa « réforme » de l’assurance chômage , persiste dans sa politique anti-sociale et fait le choix de laisser des millions de personnes, majoritairement des femmes, à l’abandon enles promettant à la très grande pauvreté et ce malgré l’opposition de tous les syndicats qui ont déposé plusieurs recours devant le Conseil d’État pour faire annuler cette « réforme ».. L’UNEDIC elle-même, gestionnaire de l’assurance chômage, en pointe les conséquences humaines et désastreuses.

La pire attaque de l’assurance chômage depuis sa création en 1958

Cette contre-réforme va entraîner des baisses drastiques des droits et des indemnités pour des centaines de milliers de travailleur/euses sans emploi ou en CDD ainsi que de nombreuses radiations . Depuis le 1er novembre 2021 : plus d’ 1 million de personnes vont voir leur allocation baisser de manière drastique en moyenne de 17% et de 40% pour 400.000 d’entre elles. A partir du 1er décembre 2021 : pour ouvrir des droits au chômage il faudra avoir travaillé 6 mois (dans les 24 derniers mois) au lieu de 4 mois (dans les 28 derniers mois) . Cette nouvelle mesure pénalisera, elle aussi, des centaines de milliers de personnes. Et comme si cela ne suffisait pas, pour accentuer la pression sur nous tou·tes, le gouvernement vient d’annoncer une hausse des contrôles de Pôle emploi de 25% pour les 6 prochains mois.

Nous précariser toujours plus

L’objectif de cette « réforme » anti-sociale est bel et bien de répondre aux besoins du patronat, à savoir : de baisser nos droits au chômage pour nous précariser toujours plus et nous obliger à accepter n’importe quel emploi dans n’importe quelle condition. Et du coup, de mettre tout le monde sous pression, en concurrence, salarié·es et sans

emploi . Faut-il rappeler qu’il y a aujourd’hui, dans la 7ème puissance mondiale 6 millions de chômeur/euses dont 6 sur 10 ne sont pas indemnisé.es et que plus de 80 % des emplois créés sont des CDD, souvent mal payés, la moitié d’entre eux/elles étant des contrats de moins d’un mois. Et à cette précarité vient s’ajouter celles de l’alimentaire, du logement, de la santé, de l’énergie, (se nourrir, se loger, se soigner, se chauffer,..), celles de tou.t.es les sans droits, les sans papiers,…

Parce que cette situation est insupportable, il devient urgent de se mobiliser soyons nombreuses et nombreux dans la rue le 4 decembre !

A l’appel de : Act-Up Sud-Ouest, ATTAC, CGT Pôle Emploi, CNT 31, Collectif Aux Arts Etc, Coordination des Intermitten-tes et Précaires de Midi-Pyr. (CIP-MP), Droit Au Logement 31 (DAL 31), Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), SNU TEFI Pôle emploi FSU, Solidaires 31, Solidaires SUD Emploi Occitanie, SUD Culture Solidaires 31, SUD Santé sociaux, Toulouse Ouverture (TO7),….

Nous exigeons:

– L’abrogation de la « réforme » de l’assurance chômage.

– Une nouvelle Convention chômage indemnisant 100% des chômeur/euses et des précaires intermittent-es de l’emploi, avec ou sans papiers, dès 18 ans (au minimum SMIC).

– L’abrogation du décret du 29 décembre 2018 sur le contrôle des chômeurs

– L’arrêt des contrôles et le redéploiement des effectifs de Pôle emploi vers l’indemnisation et l’accompagnement.

– L’égalité salariale femmes/hommes et des droits attachés à la personne et non au foyer fiscal.

– Le financement de l’assurance chômage à 100% par la cotisation sociale, car l’Etat se sert depuis peu de son financement par l’impôt (CSG) pour en prendre le contrôle et imposer ses « réformes ».

– L’arrêt des exonérations et des suppressions des cotisations sociales, partie mutualisée de nos salaires, qui met à mal tout notre système de Sécurité sociale

– La gestion directe de la Sécurité sociale, assurance chômage comprise, par les travailleur-/euses (salarié-es et chômeur/euses)

Nous affirmons notre solidarité avec toutes celles et ceux qui subissent la répression et particulièrement en ce moment les travailleur/euses mises à pied et sanctionné.es·es pour refus de passe sanitaire

Toutes et tous concerne.es !

Chômeurs/euses, précaires, saisonnier.es, intérimaires, temps partiel, apprenti-es, lycéen·nes, étudiant.es, stagiaires, retraité.es et salarié.es

Et dans l’éducation ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Solidarité avec le peuple kanak ! Report du référendum du 12 décembre !

Communiqué de la fédération des syndicats Sud Education

Le gouvernement français affirme maintenir au 12 décembre 2021 la consultation référendaire portant sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Cela en dépit des appels de l’ensemble des organisations politiques, syndicales et associatives représentant le peuple kanak, à reporter cette consultation à l’automne 2022, ainsi que de leur annonce d’une non-participation au cas où ce troisième référendum serait maintenu en décembre 2021 ; en dépit également des appels d’organisations de la région océanienne et française témoignant de leur soutien au report.

L’épidémie du Covid frappe durement ce territoire depuis le 6 septembre, les actuels indicateurs restent fragiles et toute réelle campagne politique est rendue impossible. Ce ne sont pas des calculs liés au calendrier électoral hexagonal qui peuvent prendre le dessus sur la prise en compte de la situation du pays.

La volonté d’imposer le vote le 12 décembre représente un geste irrespectueux à l’égard du peuple kanak et des autres populations océaniennes, alors même que la majorité des décès liés au Covid les concerne. Dans un contexte particulièrement difficile qui empêche le travail du deuil et les coutumes qui l’accompagnent, essentielles en monde océanien, il serait incongru de prétendre organiser des meetings ou toute autre opération de campagne. Celle-ci ne peut être envisagée et la seule option raisonnable impose de repousser l’échéance pour donner du temps au temps et offrir des conditions plus sereines et apaisées.

À l’inverse, céder à la précipitation et à la brutalité pour imposer un calendrier voulu par les seuls partisans de la Nouvelle-Calédonie dans la France serait une grave erreur. Car l’avenir du pays exige une campagne exemplaire d’équité et un résultat incontesté. En 2019, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait proposé une consultation à l’automne 2022.

Passer outre l’exigence d’un report de la consultation, c’est disqualifier celle-ci, cela aux échelles locale, nationale et internationale. C’est prendre la responsabilité d’une rupture avec les efforts des 30 dernières années pour assurer un processus inédit de décolonisation. Et, à l’inverse de l’apaisement souhaitable, c’est prendre le risque d’alimenter ressentiment et colère, et faire obstacle à la recherche d’une solution politique satisfaisante.

Comment imaginer une consultation référendaire privée de la participation du peuple premier ? Comment accepter l’idée que pourrait être imposé un projet d’avenir pour la Kanaky Nouvelle#Calédonie sans les Kanak ?

Il n’est pas trop tard pour éviter de s’engager dans une impasse et pour réengager le dialogue entre les diverses forces sociales et politiques concernées.

Appel à l’initiative de:

du Mouvement des jeunes Kanak en France (MJKF),

de l’Association Information et Soutien aux Droits du Peuple Kanak (AISDPK)

et du Collectif Solidarité Kanaky : MJKF, USTKE (Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités en France), Union syndicale Solidaires, CNT (Confédération Nationale du Travail), STC (Sindicatu di i Travagliadori Corsi), Association Survie, Ensemble !, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PIR (Parti des Indigènes de la République), PCOF (Parti Communiste des Ouvriers de France), Union Communiste Libertaire, PEPS (Pour une Ecologie Populaire et Sociale), Ni guerre ni État de guerre, FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s), FUIQP (Front Uni des Immigrations et des Quartiers populaires), UP (Union Pacifiste).

Plus d’information et d’analyse sur le site de Survie :

https://survie.org/pays/kanaky-nouvelle-caledonie/article/lettre-ouverte-du-peuple-kanak-au-peuple-de-france

 

International: soutien aux camarades Kurde ! A Diyarbakir, la répression du régime Erdogan frappe encore les enseignant⋅es

Lundi 29 novembre, 22 enseignant⋅es d’Amed (Diyarbakir), principale ville des régions kurdes de Turquie, se sont vu remettre un avis de suspension à leur arrivée dans leur école, alors qu’ils et elles s’apprêtaient à accueillir leurs élèves. La majorité est syndiquée à Egitim Sen, certain⋅es sont membres de l’équipe de direction de la section locale du syndicat. Cette suspension s’inscrit dans la suite, un an auparavant, de l’arrestation au petit matin et du placement en garde à vue d’une partie d’entre eux. Si les poursuites judiciaires ont été abandonnées faute d’éléments, ils et elles ont été convoqué⋅es début novembre 2021 devant une commission du ministère de l’éducation chargée de les sanctionner malgré tout. Les motifs invoqués sont une négation des droits fondamentaux : avoir participé à des manifestations ; lire des journaux en kurde ; écouter de la musique kurde…

La stratégie est claire : le régime veut faire peur, et dissuader de s’opposer à ses politiques racistes et ultra-nationalistes. À travers ces suspensions, ce sont des familles entières qu’Erdogan et sa clique poursuivent de leur vindicte. Les procédures ne trouveront dans tous les cas leurs conclusions que dans plusieurs mois, voire plusieurs années.

SUD éducation est solidaire des camarades enseignant⋅es suspendu⋅es et les assure de son soutien fraternel et sororal.

SUD se tient résolument aux côtés des enseignant⋅es qui partout choisissent de lutter pour une école démocratique et la reconnaissance du droit à l’autodétermination de tous les peuples.