Nos colères ne seront pas confinées
Et il n’y a pas de raison, pour ce gouvernement le travail salarié doit continuer à tout prix et dans télétravail…il y a travail !
Et à cette heure, les mobilisations suivantes restent maintenues !
Mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9, des journées de lutte pour la santé…de la société !
C’est quoi la Santé ? Nous partons du constat que notre système de Santé n’en est pas un, ce système gère la maladie et fait des bénéfices énormes au dépend de la prévention de la maladie qui coûterait beaucoup moins cher et seraient bien plus favorable pour tous·tes ! Pour nous, énormément de domaines sont vecteurs de santé (donc de maladie) et/ou la favorisent. En vrac, le travail, le logement, l’éducation, l’alimentation, l’environnement, la culture, la recherche, les biens communs (eau énergie etc.), le libre choix, la prise en charge des fragilités, et bien sûr, la capacité à accéder facilement à tout cela. Nous voulons réunir ces secteurs, souvent en lutte, pour populariser cette idée que la santé est un tout qui doit être défendue dans sa globalité, et ne peut se résumer (réduire) à la politique hospitalière, qui, elle, est la politique de la maladie et occulte tout ce qui a fait que nous sommes malades ! Bien sûr cet état de fait est mis en musique par ceux et celle à qui ça rapporte. La marchandisation du vivant dans son ensemble est plus que jamais à l’ordre du jour, le prix des traitements ou vaccins qui sont utilisés pour nous soigner actuellement en est la preuve. La situation sanitaire est un moment propice pour poser ce débat, nous sommes tous·tes concernés·es. Nous invitons donc tous les VRAIS acteurs de Santé à se rassembler place du Capitole le 7 avril pour dénoncer cette parodie de « politique de Santé » qui laisse se développer un business lucratif sur les malades ou personnes fragiles (labos, grands groupes médicaux privés…) et leurs responsables qui aujourd’hui, contrairement à ce qu’ils disent, ferment des lits partout et privatisent l’offre de soins.
Ça commence, Mercredi 7 Avril : 14h-18h Square et place du capitole.
Appel du Sud Santé Sociaux pour la Journée Mondiale de la Santé, MOBILISATION SOUS LA FORME D’INFORMATIONS/PRISES DE PAROLE/DIFF DE TRACTS/TABLES D’INFO.
Sud Education 31 sera présent mercredi, sur les questions d’inclusion, des statut des AESH et du service public d’éducation toujours plus dégradé, au détriment de tou.te.s !
Combien de viols, de violences sexuelles dans les Écoles avant que ce soit une véritable priorité du rectorat ?
A l’appel du collectif « Ça commence à l’école »
RASSEMBLEMENT MERCREDI 7 AVRIL de 12h30 à 14h30 RECTORAT de TOULOUSE
Reprise de la performance chilienne « El Violador en tu camino »
Tenue de combat : foulard violet et bandeau noir.
Lamartine, Vernant, et bien d’autres encore, les violences sexistes et sexuelles existent dans tous les établissements. Combien de temps allons-nous encore attendre avant que l’Éducation Nationale tienne ses engagements et en fasse une priorité ?
Nous exigeons :
- La transparence la plus totale dans les procédures de l’Éducation Nationale concernant les violences sexuelles et sexistes dans les établissements.
- Un accompagnement personnalisé pour les victimes.
- La mise en place de lieux d’écoute et d’accueil dans tous
- La généralisation des actions éducatives sur la thématique de l’égalité fille/garçon et de l’éducation à la vie sexuelles et affective à destination des élèves par des associations compétentes.
- De véritables plans de formation à l’égalité pour l’ensemble du personnel de l’Éducation Nationale.
Une réponse commune sans équivoque de l’institution qui ne soit pas laissée à la responsabilité de chaque établissement.
Le point précis sur la situation, des analyses de fond, des ressources pour les élèves, les parents, les travailleur.euse.s de l’éducation à retrouver sur le site tout neuf du collectif, alimenter régulièrement :
8 Avril, tou.te.s en grève avec les AESH, pour un statut, à la hauteur de leur rôle indispensable !
On vous en parlait la semaine dernière, les AESH subissent les bas salaires, les temps incomplets imposés, une flexibilité à outrance avec les PIALs, alors ils et elles ont décidé de se battre, de se mobiliser massivement pour réclamer un vrai statut et l’abandon de ces PIALs.
Mais la précarité et la scolarisation des élèves en situation de handicap est l’affaire de tou.te.s !
Sud Education appelle à une grande journée de mobilisation le 8 avril pour exiger :
- l’abandon des Pials
- la reconnaissance du métier d’AESH avec la création d’un véritable statut intégré dans la Fonction Publique pour les AESH, afin de leur garantir une vraie formation et un vrai salaire !
Plus d’information dans notre article ici:
https://www.sudeduc31.org/articles-2020-2021/8-avril-tou-te-s-en-greve-avec-les-aesh/
Les travailleur.euses. sociaux.ales et de l’animation ne seront pas en reste, et seront dans la bataille pendant ces trois jours !
Retour sur les mouvements des derniers jours :
Grève du 26 Mars, contre le profilage des postes de grande section / CP /CE1 dédoublés en REP et REP+ :
Le DASEN a reculé et les nouveaux arrêtés d’affections sont arrivés dans les boîtes mail des collègues. Cette fois-ci la victoire peut être actée sans réserve !
Dans les réseaux d’éducation prioritaire, les problèmes restent entiers, et les collègues, des écoles la Maourine, Bastide, Hyon, Simone Veil, Dauriac, Daurat et Daste. réuni.e.s en AG le vendredi 26 ont eu l’occasion d’en (re)faire un état des lieux collectifs et prendre quelques décisions:
- Une réunion de secteur au Mirail: elle aura lieu le vendredi 2 avril à midi au parc de la Faourette, à côté de la maison de quartier de Bagatelle. (métro Bagatelle).
- Des pratiques de désobéissance:
« Notre hiérarchie étant pour le moment sourde et n’apportant aucune aide aux difficultés rencontrées sur le terrain, nous décidons de mettre en place une politique de désobéissance concernant les points suivants:
- les structures d’école, le Conseil des maitre-sse-s reste souverain pour organiser la structure pédagogique, le-la directeur-trice l’arrête et l’envoie à l’IEN pour validation. Nous refusons les structures pédagogiques organisées par les IEN.
- les évaluations CP/CE1 : refus des évaluations CP/CE1 ou sabotage des remontées
- les méthodes pédagogiques : nous défendons notre liberté pédagogique, cœur de notre métier, et désobéirons aux injonctions pédagogiques.
- les visites conseils et entretiens de carrière : nous refuserons les visites conseils et les entretiens de carrière.Cette désobéissance devrait s’organiser en collectif pour que personne ne soit isolé et fasse l’objet d’une répression par l’institution.
Mobilisation au lycée Rive Gauche, mardi 30.
Dans un communiqué de presse, les personnels de la cité scolaire Rive Gauche le Mirail constatent une nouvelle fois que les conditions nécessaires pour un accueil et un enseignement de qualité dus aux élèves ne seront pas réunies à la rentrée de septembre 2021. Si le nombre d’élèves attendus à la rentrée est en augmentation, celui de l’enveloppe d’heures et de moyens accordés par le rectorat est en baisse. Ce lycée classé « politique de la ville », accueillant des élèves issus de catégories socio-professionnelles défavorisées, perd une nouvelle fois les heures des moyens spécifiques attribuées pour répondre à cette situation . Le « donner plus à ceux qui ont moins » n’est plus au programme du ministère. L’éducation prioritaire n’est plus que l’ombre d’elle même.
Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8covTxF-6oo
C’est pourquoi, réuni.es en heure d’information syndicale, les personnels ont décidé d’une journée de débrayage et d’action collective le mardi 30 mars : AG le matin, confection de banderoles et de panneaux, écriture d’un scénario autour de l’enterrement de l’éducation, chanson reprise avec les élèves, contacts avec les parents, banderoles accrochées sur le pont de la rocade… cette journée a été bien remplie et les élèves, concerné.es en premier lieu, ont pris leur part dans cette mobilisation !
Université du Mirail : à Margoulin, malin et demi !
Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, ont proposé le vendredi 8 janvier, aux présidents et directeurs des établissements de l’enseignement supérieur de l’académie de Toulouse, de solliciter une personnalité extérieure « pour impulser la construction d’un projet collectif, au bénéfice des étudiants, des chercheurs et des emplois de demain ». (Sic Il ne manquerait pas une certaine catégorie de personnels encore une fois ???)
Jean-Luc Moudenc et Carole Delga ont annoncé, quatre jours plus tard, le choix de Patrick Lévy, ancien président de l’Université de Grenoble-Alpes, comme personnalité extérieure chargée de mener à bien la mission sur « l’Université de Toulouse de demain ». (Comprendre : Pré-fusionner les établissements via un « établissement expérimental »). Patrick Levy est missionné afin de dialoguer avec les présidents et directeurs des 31 établissements susceptibles d’être concernés par le projet. L’UFTMIP va même appeler cela la « mission Levy ». Tout un programme ! A retrouver dans lettre de mission ici : https://blogs.univ-tlse2.fr/vie-etablissement/files/2021/02/Lettre-de-mission-P.-LEVY.pdf
SUD-Education ne s’adonne pas à la voyance, mais peut déjà affirmer ce qui se trame derrière ce simulacre de démocratie tant au niveau régional que dans notre Université. Faire passer, en pleine pandémie, la création d’un établissement « expérimental » ce n’est rien d’autre que la préfiguration d’une fusion à peine voilée. Seulement, il y a un problème, et pas des moindres !
Le Monde dans son édition du 23 mars nous renseigne un peu plus sur Patrick Levy, considéré comme le messie pour les amateurs de la fusion au niveau du site toulousain mais aussi et surtout dans notre propre établissement.
Le tribunal de Grenoble a retoqué le choix fait dans le cadre d’un appel à projets local IDEX. C’est une première !
En toile de fond, des manquements déontologiques, des conflits d’intérêts et la négation de ces problèmes par l’université concernée dont Patrick Levy est l’acteur principal.
Extrait du journal Le Monde – Edition du 23 mars 2021 :
Des manquements à la déontologie sanctionnés à l’université Grenoble-Alpes (l’intégralité de l’article est accessible librement sur l’ENT–Ressources numériques – europresse)
Le 8 décembre 2016, Philippe Cinquin, professeur et praticien hospitalier reconnu de l’université, est auditionné pour son projet dans le cadre de cet appel d’offres. Il découvre avec surprise que le premier à lui poser des questions est Patrick Lévy, alors président de l’UGA et coordinateur de l’IDEX, dont aucun texte ne prévoyait la présence au sein de cette commission d’évaluation mise sur pied pour l’occasion. En outre, deux heures plus tôt, un autre projet a été auditionné,porté par Jean-Louis Pépin, dont le principal coauteur scientifique depuis 1989 n’est autre que… Patrick Lévy, qui procède à son audition. Ensemble, les deux hommes ont cosigné plus de 200 articles, lettres ou éditoriaux.
Le 19 décembre 2016, le projet de Philippe Cinquin n’est pas retenu, contrairement à celui de son concurrent. C’est cette décision que le tribunal annule. Un conflit d’intérêts patent
Il en annule également une autre. Celle prise le 16 juin 2017 par le conseil académique, une des instances de la gouvernance de l’UGA, qui rejette la demande de Philippe Cinquin d’annuler l’appel à projets à cause de ces manquements. Mais, nouveau conflit d’intérêts, Patrick Lévy préside ce conseil chargé d’examiner cette plainte contre lui. « Il s’est donc retrouvé à la fois mis en cause, procureur et avocat sans que cela ne gêne personne », regrette Philippe Cinquin, qui n’a pas été invité à se « défendre ».
Comment pouvons nous faire confiance à un homme impliqué dans des conflits d’intérêts et auquel nous allons confier la mission de déterminer nos futures conditions de travail ?
Sous couvert de démocratie par l’appel aux membres des différents conseils et commissions de l’UT2J à participer à des groupes de travail sur le devenir de notre établissement, la présidente ne fait que se dédouaner d’un devenir déjà décidé renvoyant les conséquences à la seule responsabilité des participants.
Patrick Levy, jusque là missionné pour sa réussite en matière d’IDEX nous laisse pantois surtout lorsqu’il s’agit de réunir (« préfusioner ») les établissements toulousains parmi lesquels figure le nôtre et dont la majorité des personnels s’était positionnée clairement contre ce type de projet.
Comme pour l’Université Grenoble Alpes, la démocratie dans notre Université est devenue une mascarade dans laquelle les membres opposés à la politique Garnier sont constamment interrompus et limités dans leur temps de parole. Si Emmanuelle Garnier souhaite une réelle démocratie participative, Il lui suffit de mettre en œuvre un référendum auprès des personnels et usagers.
Comme en 2017, toutes et tous comprennent très bien les tenants et aboutissants d’un tel projet et doivent pouvoir, par un vote, exprimer leur voix quand leur avenir est mis en cause.
L’avenir de notre établissement nous concerne toutes et tous.
Pas celui de notre présidente qui ne manquera pas d’être remerciée pour ses bons et loyaux services ! Il y a comme un air de déjà vécu… Si l’université Jean Jaurès pré-fusionne, ce sera au détriment des conditions de travail , notamment des personnels BIATSS, ce qui préfigure une situation que nous pouvons appeler dès à présent et vraisemblablement pour longtemps, l’héritage GARNIER !
Avec ensemble*, tout devient possible ! Surtout le pire !
*ensemble : liste élue de la présidence de l’université du Mirail.
Crise sanitaire, réponse sécuritaire !
Les lits de réanimation continuent de fermer encore cette semaine, les commandes de munitions de LBD battaient leur plein la semaine dernière, et dans l’éducation la militarisation de la société s’insinue toujours plus.
Dans un courrier du 25 Mars, le rectorat, lançait un appel à candidature pour devenir formateur « valeurs de la républiques », dans lequel on découvrait qu’une des finalités était de pouvoir intervenir dans le domaine « enseignement de défense » !
Cela va de pair avec la formidable opération de soumission de la jeunesse qu’est le Service National Universel dont on parlait déjà en octobre 2019:
https://www.sudeduc31.org/nouvelles-du-jeudi-2019-2020/nouvelles-du-jeudi-10-octobre-2019/#SNU
Il y a du nouveau, et Solidaires Jeunesse et Sport dresse un topo sans concession !
1871-2021, la Commune a 150 ans !
Pendant 72 jours, les nouvelles du jeudi commémorent l’histoire de celles et ceux qui sont monté.e.s « à l’assaut du ciel » !
Cette semaine, les femmes et la commune.
Même si tous les membres élus à la Commune de Paris étaient des hommes (seuls eux pouvaient se présenter aux élections et voter), il est important de se rappeler qu’au moins la moitié des communeux étaient en réalité des communeuses !
En effet, celles-ci, qui s’appelaient citoyennes entre elles, ont eu une importance particulière durant la Commune.
D’abords, les communeuses étaient des travailleuses : lors des arrestations après la semaine sanglante, les procès indiquent 756 ouvrières sur 805 condamnées. Elles étaient cantinières, blanchisseuses, journalières, couturières, lingères, relieuses, passementières… Ces métiers étaient très liés au linge, le linge de la bourgeoisie. Une grande partie des femmes ouvrières à cette époque étaient blanchisseuses (ou lavandières). Leurs journées de travail étaient longues et elles ne leur permettaient que rarement d’avoir un revenu qui permette de sortir de la misère dans laquelle la classe ouvrière était plongée.
Ensuite, les communeuses étaient des militantes : déjà quelques années avant, Nathalie Le Mel, une bretonne arrivée à Paris a animé une grève des relieuses et a été membre de la société mutuelle des relieuses et relieurs, André Léo, une journaliste a largement participé à la tentative de lien entre la Commune de Paris et les travailleur.euse.s de la campagne, Louise Michel a contribué aux avancées concernant l’école dont on vous a déjà parlé dans un épisode précédent. Une union a été créée dont le nom est significatif (contrairement à nos pratiques d’aujourd’hui où nous (ab)usons des sigles) : l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Durant la Commune, on a vu, sous leur influence, l’apparition de crèches, un décret sur le temps d’allaitement qui doit être pris sur le temps de travail, la reconnaissance de l’Union libre, l’égalité salariale entre instituteurs et institutrices, de grandes avancées sur l’éducation des filles. Imaginez ce qui aurait pu arriver si la Commune avait duré plus de 72 jours !
Aussi, les communeuses étaient combattantes, beaucoup ont insisté pour s’engager pour la défense de Paris dans les bataillons fédérés. Bien qu’essuyant au départ plusieurs refus de la part des hommes de ces bataillons, leur insistance les a quand même conduites à participer : ambulancières, cantinières et même soldates (une barricade notamment était défendue par des femmes place Blanche)
Pour commémorer l’importance des femmes durant la Commune de Paris, nous vous proposons quelques portraits
André Léo (Léodile Bréa) : (1824-1900) : journaliste socialiste et écrivaine, présidente de la commission de l’enseignement professionnel des jeunes filles. Elle s’adresse aux « travailleurs des campagnes » pour les appeler à s’engager en faveur de la Commune. Exilée en Suisse après la Semaine Sanglante.
Nathalie Le Mel : (1826-1921), relieuse, membre de l’AIT, elle a rédigé le 6 mai un manifeste qui appelle aux armes les femmes de Paris. Elle prend la tête d’un bataillon d’une cinquantaine de femmes, construit la barricade place Pigalle et y arbore le drapeau rouge.
« Vous êtes des lâches, disait-elle aux gardes nationaux… Si vous ne défendez pas les barricades, nous les défendrons ».
Elle a été arrêtée le 21 juin 1871 et est condamnée à la déportation en Nouvelle Calédonie.
Blanche Lefebvre : (1847-1871), blanchisseuse au lavoir Sainte-Marie des Batignolles. Elle est active au club de la révolution sociale qui tient place dans l’église Saint-Michel des Batignolles. Elle fait partie du comité central de l’Union des femmes. Elle meurt sur une barricade le 23 mai.
Marceline Leloup : couturière, elle représentait le XIe arrondissement au Comité central de l’Union des Femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés.
Noémie Reclus (1828-1905) : institutrice, membre de la commission « instituée pour organiser et surveiller l’enseignement dans les écoles de filles », elle s’exile en Suisse après la Semaine Sanglante.
Léontine Suetens (1846-?), cantinière (blanchisseuse) au 135ème bataillon, pris à la prison de Satory à Versailles. Condamnée avec 4 autres ouvrières (Elisabeth Rétiffe, Joséphine Marchais, Eulalie Papavoine, Lucie Marie [née Bosquin]) comme « pétroleuse » ; elle a nié avoir mis « la main au pétrole ». Déportée à Cayenne où on perd sa trace.
Elisabeth Dmitrieff (1851-?), militante politique d’origine russe, elle est envoyée comme représentante de l’AIT en soutien à la Commune de Paris, elle prend part aux combats de rue, soigne Frankel blessé sur la barricade du faubourg Saint-Antoine.
Elle s’exile en Suisse puis part en Sibérie.
Honorine Siméon ( ?-1871), cantinière, tuée au combat par les Versaillais.
Kawecka-Ladojska, militante politique d’origine polonaise, elle fréquente les clubs : celui de l’église Saint-Sulpice, le club des Libres Penseurs, le club de la Délivrance. Elle prend part aux combats de rue puis se réfugie à Londres après la Semaine Sanglante.
Lucienne Prins : (1845-1915) : fabricante de cannes et parapluies puis infirmière aux forts du Sud. Adhérente de l’AIT. Elle participe à la réouverture de l’école de dessin de la rue Dupuytren destinée aux filles. Après la chute de la Commune, elle aide plusieurs communards à fuir.
Louise Michel (1830-1905) : institutrice et militante anarchiste. Son engagement sur l’éducation, sa participation aux combats, son soutien aux populations kanaks lors de sa déportation, son œuvre et sa biographie sont à étudier en détail ! Il serait tellement réducteur de faire le portrait de cette femme en quelques lignes.